Le procureur Mark Gibson a annoncé ce 2 mars l’abandon des charges contre le cardinal George Pell dans le procès intenté contre lui par Damian Dignan en 2016 pour conduite sexuellement inappropriée alors qu’il était mineur, le plaignant étant mort de leucémie en janvier dernier. Ce n’était qu’une des charges retenues par le parquet : il y en a d’autres mais dont le nombre et les détails n’ont pas été rendus publics. Ce lundi 5 mars, commencera à Melbourne une audience préliminaire, prévue pour durer quatre semaines, qui devra déterminer si les procureurs disposent de suffisamment de preuves pour ouvrir un procès devant jury sur les autres charges d’abus sexuels portées contre le cardinal par la police de l’État de Victoria en juin 2016, crimes que le cardinal a toujours nié avoir commis. Le cardinal devrait être présent à cette audience.
Étonnant…Savonner la planche de ceux qui ne s’ouvrent pas à la neo-miséricorde puis les éloigner.
Tant mieux pour lui. Mais j’espère qu’il ne reprendra pas ses fonctions à la tête du service économique du Saint-Siège. La gestion des finances n’est pas un travail de prêtre : ils ont mieux à faire.
Tant mieux pour lui ? Vous êtes d’habitude moins avare de mots quand il s’agit de vous en prendre à ceux qui dénoncent la fausse miséricorde. Rien d’étonnant en réalité. Bien à vous.
Vous souhaitez que le cardinal Pell ne reprenne pas sa charge aux finances du Saint-Siège,dans l’absolu je suis en accord avec vous, un prélat ne peut passer toute sa vie à un tel poste,cependant pensez-vous vraiment que des laïcs soient plus fiables?
Par charité je ne nommerai personne et aucun diocèse de France,cependant je puis vous assurer que certains économes diocésains laïcs profitent très largement de leur influence afin de s’entourer de membres de leurs familles et d’amis rémunérés au détriment des fidèles donateurs et parfois de prêtres.
On peut imaginer aussi que, dans le cadre de sa mission d’assainissement des finances du Saint Siège pour parer aux infiltrations de la mafia, le cardinal a pu déranger justement cette mafia et que cette dernière, par un montage médiatico-judicaire, tente à la fois de le faire disparaître et de dissuader tout successeur potentiel d’engager à nouveau ce travail d’assainissement.
N’y a t’il pas deux poids deux mesures dans l’Eglise. Si je comprends la prudence de l’Eglise, la personne plaignante étant décédée, il est donc difficile d’investiguer de manière précise sur cette affaire.
Cependant les pères Marie-Dominique et Thomas PHILIPPE, alors qu’ils étaient tous deux décédés ont été jugés coupables par l’Eglise, alors que du fait de leur mort, il n’y a pas pu avoir contradiction et droit de la Défense. Alors d’autre part qu’il n’y a pas eu de proches en pénal. Deux poids, deux mesures?