Vendredi 9 février, Monseigneur Benoît Rivière, évêque du diocèse d’Autun, a lancé la cette collecte 2018 du denier de l’Eglise. Avec quelques chiffres :
- Le salaire mensuel net d’un prêtre est de 965 €.
- Il y a 98 prêtres en activité
- 7 séminaristes sont en formation, sachant que le coût d’une formation est de 15000€ par séminaristes, logés et nourris.
- Il faut assurer le salaire de 32 laïcs en mission ecclésiale pour la catéchèse, l’aumônerie, etc … Est-ce qu’il y a des membres de la JOC, du MRJC parmi ces laïcs ?
- 60 prêtres. retraités.
- Montant des dons 2017 : 1 966 000 €
- Nombre de donateurs : 10457
- Don moyen par donateur : 191 €
L’église conciliaire à vidé les églises, pourquoi faudrait-il encore la payer pour ce travail de démolition de la foi catholique.
Si la France et l’Europe ont perdu la pratique religieuse depuis 50 ans, tombant à seulement 4 ou 5% de sa population, il faut en rechercher la cause.
Quand l’Eglise Catholique reviendra à la Tradition qui a fait sa grandeur pendant 2 millénaires, elle refleurira.
Un bon ouvrier doit recevoir son salaire, mais le mauvais ouvrier n’a pas à se plaindre s’il ne le reçoit pas.
Ce que vous faites en demandant des éclaircissements à chaque évêque de péciser le rôle de chacun des laïcs est très très bien car par ce biais nous devons avoir des éclaircissements du pouquoi et comment et leur rôle!
Bravo!
Sinon nous somme sprêts à assumer l’arrêt du versement du denier du culte! Ce que je pratique déjà depuis 2 ans en versant à mon curé mais non à mon diocèse pour cause de non réponse de Monseigneur Camiade demandant des éclairssicements à l’accusation formulée de”zombies” le jour de son intronisation.
Cordialement et de tout coeur!
A force de vendre les” bijoux de famille” (monastères, institutions et couvents abandonnés par exemple) l’Eglise catholique s’est privée d’un capital, qui pouvait être rentabilisé (sous réserve de restauration). Il arrive un point de pauvreté, où l’on ne peut plus moderniser son capital foncier, ni même simplement l’entretenir. Et j’ai bien peur que ce point de non-retour soit proche d’être atteint. Il faut vraiment que l’Eglise catholique se décide à remonter la pente (c’est-à-dire gérer efficacement son capital foncier ; est-ce que j’ose le dire « en bon père de famille » ou « en bonne mère prévoyante qui aime ses enfants » ?) pour ne pas atteindre rapidement un niveau de pauvreté, qui fera peur à toutes les familles, y compris les familles de bonne volonté , qui verraient avec faveur et ferveur ses enfants entrer dans les ordres, clergé séculier ou régulier.
Les moines et moniales “travaillent” et essayent de subvenir à leurs besoins par une activité lucrative.
Les prêtres de fait ne le peuvent. Et pourtant, comme ils sont “séculiers” ; il leur faut un niveau de vie, qui ne soit pas une misère, un niveau qui leur permettent de vivre “dans le siècle” en côtoyant des gens de toutes conditions.
Comme les familles ont moins d’enfants qu’autrefois, victimes des modes des décennies passées de mépris pour les familles nombreuses, comme les prêtres vivent souvent plus âgés que leurs fratries, ils ont très peu d’espoir d’être soutenus par leurs proches lorsque l’âge de la retraite sera venu. La perspective peut effrayer. Car il faut maintenant être riche (et posséder d’autres ressources) pour accepter de vivre avec un salaire de 965 € sans avoir la perspective de connaître un soutien matériel correct par la famille. Or -contrairement à ce que l’on prétend- les familles catholiques sont de moins en moins “riches” (il faudrait dire de plus en plus pauvres) surtout dans la ruralité.
Des laics bien payés pour des missions disons inutiles que de bons prêtres peuvent faire!
Mais depuis leur concile..c’est la mode du laicat.
Alorsrs, pas de sous-sous aux diocèses de France!!!