Aujourd’hui, jeudi 8 février, les prêtres des 4 doyennés d’Angoulême sont en réunion autour du curé de St Jean-Baptiste et Saint Paul Ma Campagne l’abbé Benoît Lecomte pour, selon l’invitation :
“continuer notre échange sur l’avenir des formes de la présence de l’Eglise et des communautés chrétiennes sur le Grand Angoulême.
Voici quelques extraits des réponses reçues lors de la journée de doyenné Centre-Ville le 14 janvier, à laquelle près de 200 personnes ont participé.
A la question
Comment verriez-vous la pastorale des personnes âgées et de la santé sur un secteur comme le Grand Angoulême ?
Extrait des réponses :
Les collaborations
– MCR, équipes Saint Vincent de Paul, aumôneries, SEM, et autres
Il n’y a pas de MRJC dans le diocèse. Mais l’évêque semble le regretter. Ainsi, dans un texte du 3 février 2018, Mgr Gosselin déclare :
« Il y a une diversité qui peut s’exprimer dans l’Eglise. Mais si quelqu’un veut dire en Eglise que Jésus n’est pas fils de Dieu, on est hors de ce qui nous rassemble tous. Différentes sensibilités peuvent quand même s’exprimer. Il y a vraiment une grande diversité dans l’Eglise, elle est voulue par Dieu et elle est aussi le signe de l’Esprit car Dieu diversifie d’une certaine manière. L’idée, ce n’est donc pas une pensée unique. En même temps, il y a le dogme qui n’est pas quelque chose de contraignant mais de libérant. Il y a donc cette idée de : on parle au nom de l’Eglise pour dire tous la même chose, mais il peut y avoir des sensibilités au sein même de l’Eglise ».
« Dans notre diocèse, je trouve qu’il manque des mouvements. Le scoutisme est par exemple une très grosse réalité en Charente. Mais le MEJ, mouvement eucharistique des jeunes, ou le MRJC, mouvement rural de jeunesse chrétienne, n’existent pas dans le diocèse. Il peut y avoir des mouvements dans lesquels on se sent plus à l’aise. Je crois que c’est important qu’il y ait cette diversité proposée à tous les chrétiens, également dans des mouvements d’adultes. Au niveau de la Conférence des évêques, nous repérons aussi qu’il y a une grande attente au niveau formation et accompagnement. Nous avons en effet des difficultés pour trouver des accompagnateurs et des aumôniers nationaux pour tous les mouvements. Cela pose le problème de l’accompagnement de ces mouvements et de la formation nécessaire. Les formations peuvent être assurées par les mouvements eux-mêmes mais on repère que, malgré tout, il y a des attentes. Comment faire ? Ce sont des questions que nous nous posons ensemble ».
A la question
Comment verriez-vous la pastorale des jeunes couples, familles, parents, enfants sur un secteur comme le Grand Angoulême ?
On retrouve de vieilles recettes :
- Prendre en charge les enfants pendant la messe – Eveil à la foi
- Profession de foi des enfants : les aider à “accrocher
Avec en plus :
A destination de la diversité
- S’adapter aux différentes réalités des familles
- Place des couples homsexuels
- Visibilité et accueil des personnes divorcées remariées ou non
Autres
- Favoriser et encourager les vocations diaconales (diaconesse ?)
A la question
Comment verriez-vous la pastorale des jeunes sur un secteur comme le Grand Angoulême ?
Extrait des réponses :
- Continuer “fête diocésaine” pour public “jeune : Festi Jeunes annuel
- Journée jeunes
- Provoquer des rencontres intergénérationnelles : favoriser les rencontres au sein des familles, recollections intergénérationnelles
- Continuer à mutualiser les temps forts
- Messe des jeunes
- Rotation des prêtres dans la paroisse de façon régulière “prêtre surprise”
- vivre des temps de rassemblement (messe) inter-jeunes et inter-doyenné
- Leur laisser plus de place lors de l’animation de nos eucharisties
En revanche, il n’est pas prévu de messe selon la forme extraordinaire, malgré la demande réelle dans ce diocèse…
A la question
Comment verriez-vous la pastorale des migrants, de la pauvreté sur un secteur comme le Grand Angoulême ?
Extrait des réponses :
- Où en sommes-nous de l’accueil d’une famille par paroisse ?
- Quelles réponses apporter ? légalité, sans papiers, urgences …
- Reconnaitre les richesses et compétences des apports potentiels de tout arrivant
- Création de chorales des migrants
A la question
Comment verriez-vous la pastorale de l’évangélisation – Question de la transmission et de l’évangélisation (toucher les personnes en dehors de l’Église) sur un secteur comme le Grand Angoulême ?
On découvre :
- Notre attitude est plus convaincantes que nos paroles, parler à Dieu au lieu de parler de Dieu
- Créer des moments de concerts de louanges pour toucher les gens à travers la musique, les psaumes
- Se montrer : processions avec saints, croix …
- Chemin de croix en ville
- Avoir une belle liturgie (encens, bougies, enfants de cœur)
Mais à notre connaissance, malgré les demandes, le diocèse refuse de faire célébrer la messe selon la forme extraordinaire…
A la question
Comment verriez-vous la prise en compte des questions de société et de la vie des gens et sur un secteur comme le Grand Angoulême ?
Extrait des réponses :
- Rencontres et dialogues interculturels, interreligieux (PMDA)
- Comme le diocèse de Toulon créer un observatoire de la vie politique et économique
- Travailler cette question avec nos frères protestants
A la question
Comment verriez-vous la célébration de l’eucharistie et la vie sacramentelle et spirituelle sur un secteur comme le Grand Angoulême ?
Extrait des réponses :
- Formation doyenné à la liturgie et animation des chants
- Chaque paroisse pourrait avoir des horaires différents pour la messe
- 1 messe par paroisse le week-end, pas les mêmes heures
- Eucharistie : une par doyenné le dimanche et une le samedi en tournant régulièrement
- ADAP : Exceptionnel, permet de garder une continuité
- Célébration eucharistique (sans prêtre) confiée à des séminaristes, diacres, laïcs
- Maintenir messe rite extraordinaire + grégorien
- Messe festive pour jeunes
- Groupe de prière louange identifié sur le doyenné, régulier
- Respecter les sensibilités de tous
- Plus de diacres et de femmes diacres (pas d’actualité pour le moment cf Vatican)
Je lis ceci :
Maintenir messe rite extraordinaire + grégorien
N’y a-t-il vraiment aucune messe selon la forme extraordinaire dans ce diocèse ?
Dieu vous garde
Je le répète : plus de denier du culte pour des évêques comme ce Gosselin qui soutiennent des mouvements pro-avortement.
Pas davantage pour ceux qui refusent les messes en forme extraordinaire.
Il faut relayer une campagne à ce sujet.
hum …
TOUJOURS LA MËME SOUPE FADE ET SANS SAVEUR
les bonnes âmes avaient fait les louanges de ce nouvel évêque, transfuge du ” foyer de Charité” de Tressaint comme quelqu’un d’exceptionnel favorisant l’unité de l’Eglise et apôtre de la charité sans langue de buis, pour une nouvelle Pentecôte à Angoulême et l’aurore se lever à la C.E.F,
Que nenni !
Ce “gourou” des amis des foyers de charité n’a jamais pris la peine, apparemment, de visiter
ou de saluer à l’occasion, ses voisins confrères prêtres du Prieuré Sainte Anne de la FSSPX de Lanvallay.
… Depuis le Motu Proprio de Benoit XVI du 07.07.2007, qui a levé les excommunications qui étaient donc sans objet initial, il n’a donc fait aucun effort pour démontrer ses qualités particulières. Au contraire, en arrivant à Angoulême, il a eu l’originalité d’enfourcher une moto dans le choeur d’une église, en habits liturgiques, au cours d’une messe offerte sans doute par des motard ! (tout était dit de son fonctionnement à venir sur le Siège épiscopal d’Angoulême).
Tous les catholiques devront donc constater avec cet évêque la continuité du déclin du diocèse d’Angoulême, sa lente mais sûre apostasie comme partout en France actuellement . Donc rien de neuf à la CEF non moins qu’à Angoulême.
L’artifice rédactionnel des médias catholiques du système post-conciliaire faisant accroire le renouveau de l’Eglise de France est une fable pour les sentimentaux ou les naïfs catholiques pratiquants et une vitrine sympathique pour les autres.
Rien à attendre de la Rome “moderniste”. Ne le saviez-vous déjà ? la démonstration est faite depuis longtemps.
Donnons plutôt de notre temps, de notre peine, nos sacrifices, nos prières, aux communautés Ecclesia Dei, à la FSSPX, à l’Eglise de toujours.
On aimerait avoir des preuves écrites de ces soi-disant subventions de l’Eglise aux mouvements. Dans mon diocèse, c’est plutôt l’évéché qui met les mouvements et services à contribution pour financer son propre déficit.
Avec des réponses aussi “cadavériques” et des formules aussi désespérément vides de sens, le diocèse d’Angoulême met toutes les chances de son côté pour creuser encore un peu plus le gouffre financier dans lequel il semble se prélasser. Je dirige une petite entreprise industrielle; soyez assurés que si j’appliquais les mèmes règles que l’Eglise de France, il y a belle lurette que j’aurais dû déposer mon bilan !
Les églises continueront donc de se vider inexorablement. Et c’est dramatique.
Je suis laïc, traditionaliste, fréquentant des communautés traditionalistes en pleine communion avec le Saint-Siège et des chapelles de la FSSPX, avec, cependant, une grande, une très grande prudence avec ces chapelles de la FSSPX.
Que se passe-t-il dans notre Eglise catholique en France ?
Je lis des articles à ce sujet, les commentaires de ces articles, je rédige mes propres commentaires, je prie le chapelet tous les jours, j’aime lire des livres d’histoire médiévale, moderne et contemporaine, j’aime aussi lire des vies de saints, j’ai aussi quelques lectures spirituelles, j’essaie, en un mot, d’avoir une vie spirituelle réelle, profonde et adaptée à ma condition de fidèle laïc. J’ai une activité professionnelle. Je suis célibataire.
Que se passe-t-il dans notre Eglise catholique en France ?
Je pose mon analyse. Nous sommes pris et repris par un flot d’activités ecclésiales/spirituelles qui ont en réalité peu d’efficacité en termes de vocations et de conversion. Et pourquoi, me suis-je aussi demandé, entre la poire et le fromage ? Car nous ne les faisons pas en état de grâce. C’est aussi simple. Et que nous demande-t-on ? Non pas d’aller conquérir notre ville ou notre village avec un drapeau de Jésus à la main au son du cor et de la trompette, mais de ramasser une petite aiguille dans un coin de notre maison ou de notre appartement, mais de la ramasser avec un cœur pur et simple. C’est-à-dire en état de grâce. Et c’est la leçon de la petite Thérèse, notre grande sœur au ciel. Je crois que nous en avons tous plus ou moins conscience. Mais nous nous divertissons, au sens pascalien de ce terme, nous nous divertissons avec nos activités ecclésiales et/ou spirituelles pour oublier cette voix qui crie dans le désert : “Pénitence, pénitence, pénitence…” Et c’est tout ce qu’on nous demande ici, maintenant. Je me permets de renvoyer à un commentaire que j’ai laissé à la suite d’un autre article de Riposte catholique. Je développais cet appel incessant de notre Seigneur à la pénitence par l’intermédiaire des saints de nos Eglises chrétiennes. C’est ici : https://www.riposte-catholique.fr/americatho/doctrine/mrjc-gerer-voix-discordantes-leglise
Nous nous divertissons avec plus ou moins de bonne conscience, et nous composons avec le diable
Quel parti politique a inscrit dans son programme l’abolition du divorce, de l’avortement, du mariage gay ? Aucun. Alors nous pouvons continuer à nous divertir avec ces partis politiques dont les grandes figures ne sont en réalité que des instruments entre les mains du diable, le père du mensonge, le prince de ce monde de ténèbres. Un repère de francs-maçons notoires qui sauront toujours imposer aux quelques catholiques de leur entourage leurs lois iniques ! Mais juste après les élections ! Et comme je le dis dans mon commentaire précédent, l’économie libérale détruit tout aussi sûrement la famille que les lois scélérates qui ont été votées depuis 200 ans. Vous voulez vous engager politiquement auprès de ces partis politiques et boire une coupe de champagne à la victoire… du diable malicieusement déguisé en ténor de la droite, de l’extrême droite et/ou de la gauche libérale libertaire !? Eh bien faites… Mais ne venez pas pleurer ensuite sur le peu de résultats de vos campagnes de sensibilisation ecclésiales ou de vos longues heures de prière devant la Saint-Sacrement! Car on ne discute pas avec le diable en personne, ou bien on accepte de ne plus vivre en état de grâce, car il est mille fois plus fort que nous et saura tôt ou tard, et en utilisant malicieusement nos bonnes actions et intentions, nous entraîner dans son royaume de mensonge. Une petite coupe de champagne, cherami ?
Nous nous divertissons avec plus ou moins de bonne conscience, et nous composons habilement avec le diable et ses sbires, car il nous faut bien manger et rembourser notre crédit à la consommation ou notre prêt immobilier !
“Pénitence, pénitence, pénitence…” a dit Notre Dame à Bernadette.
Ou au moins : humilité et modestie face à celles et ceux qui ont aussi à manger et rembourser leur crédit à la consommation ou leur prêt immobilier ! Comme nous !
“Pénitence, pénitence, pénitence…” a dit Notre Dame à Bernadette.
Le reste n’est que divertissement plus ou moins politico-spirituel… Divertissement… Comme ce commentaire…
Il faut dissoudre le CEF et réduire à l’état laïc ces évêque apostats. Cartago delenda est.
J’espère, Monsieur, que vous n’avez aucun péché sur la conscience, pas le moindre petit péché véniel, car, si ce n’est pas le cas, et que vous avez écrit votre commentaire en état de péché mortel, c’est grave, très grave, très, très grave, et allez vite trouver un bon confesseur. Car il n’y a que Dieu qui puisse juger des évêques de la Sainte Église catholique, il n’y a que Dieu et celui qui se prend pour Dieu, c’est-à-dire le diable.
Bon dimanche
Du calme “Deo Gratias” , pas du tout !
Votre affirmation est effarante montrant une conception étrange de l’Eglise .
Il est assez facile d’avoir un avis sur certains actes même s’ils viennent d’évêques .
D’ailleurs ceux ci doivent se confesser AUSSI …..A qui à votre avis ? Directement à Dieu ?
L’évêque Cauchon , entre autres , qui a fait bruler J.d’Arc pour connivence politique avec les bourguignons et les anglais ………Auriez vous un avis ?
De l’Office bénédictin traditionnel, à Laudes, l’antienne du Benedictus de la Fête de Sainte Jeanne d’Arc : stans beata Ioanna in medio flammae, oculis ad crucem conversis, sic orabat dicens : Domine Iesu, accipe spiritum meum : ne statuas illis hoc peccatum : La bienheureuse Jeanne, debout au milieu des flammes, les yeux fixés sur le crucifix, priait en ces termes : “Seigneur Jésus, recevez mon âme, mais ne leur comptez pas ce péché.” Autrement dit : ” Ne jugez pas, et vous ne serez pas jugé ; ne condamnez pas, et vous ne serez pas condamné, pardonnez, et vous serez pardonné.”