La revue diocésaine Paris Notre-Dame consacre sa Une au maire de Paris, ce maire qui vante les mérites de l’immonde criminel Che Guevara, qui finance les lobbys LGBT avec l’argent du contribuable, qui décore une Femen à l’Hôtel de ville, etc.
Vous étiez présente lors de la messe d’installation de Mgr Michel Aupetit, le 6 janvier dernier, aux côtés de Gérard Collomb, ministre de l’Intérieur, et d’autres officiels. Que la maire de Paris assiste à l’installation de l’archevêque de Paris, est-ce une évidence pour vous ?
Quand j’assiste, dans une église, à un évènement d’envergure, je suis la représentante de tous les Parisiens. Et cela me paraît normal et même essentiel d’être là, parce que la communauté catholique de Paris est une communauté importante. Je n’oublie pas que Paris a aussi été façonnée par elle, et que l’histoire de cette ville est mêlée à l’histoire du catholicisme. Assister à cette célébration est une façon de rendre hommage à la communauté catholique pour la part qu’elle prend dans ce qu’est Paris, hier comme aujourd’hui. Je suis souvent appelée à m’exprimer sur la laïcité et à la défendre. Pour moi, la laïcité n’est pas quelque chose qui s’oppose aux religions, ce n’est pas la religion de ceux qui n’en auraient pas. C’est un fondement de la République, qui permet de respecter la liberté de croire ou de ne pas croire, et d’être dans une relation respectueuse entre autorités publiques et religieuses, chacune prenant la part de co-production de cet ensemble qu’est la ville dont je suis maire.
En France, il existe des tenants d’une laïcité dure, qui souhaiteraient exclure de l’espace public tout ce qui a trait à la religion, et les tenants d’une laïcité plus souple. Où vous situez-vous ?
Pour moi, la laïcité n’a pas besoin de se justifier. Elle est une langue vivante et constitue notre cadre républicain commun, respecté par toutes les grandes religions présentes à Paris. Dans ce domaine, le dialogue et la compréhension mutuelle sont, pour moi, essentiels. J’ai été élevée dans le culte catholique. Je suis baptisée, j’ai fait ma première communion. Jusqu’à l’adolescence, j’ai été très inspirée par des prêtres, des aumôniers que j’ai rencontrés au lycée. Ensuite, je me suis un peu éloignée de la religion, mais pas d’une certaine forme d’humanisme. Il existe dans le discours religieux, en particulier dans la religion catholique, un universalisme. Que l’on soit croyant ou non, les textes fondamentaux -Ancien et Nouveau Testament- appartiennent à l’humanité.
En décembre 2016, vous avez participé, avec soixante-dix maires de grandes villes, au sommet sur les réfugiés organisé par le Vatican. Qu’avez-vous pensé de cette initiative ?
En 2015, déjà, j’avais assisté au Vatican à une rencontre des maires de grandes villes autour de la question de l’esclavage moderne et du changement climatique. Nous avions tous été impressionnés par le discours du pape François. Des propos forts et modernes, très universels, touchant des femmes et des hommes bien au-delà du cercle catholique. Lorsque le pape nous a invités une deuxième fois, en 2016, j’ai répondu présente immédiatement. Les maires conviés – italiens, allemands, grecs, etc. – étaient tous engagés en première ligne face à la question des migrants : qu’une autorité comme le pape soutienne l’engagement humaniste des maires en reconnaissant la difficulté de leur mission nous a marqués. Je trouve extraordinaire que le pape François et, d’une façon générale l’Église catholique en France et à Paris, se mobilisent comme ils le font, à travers les paroisses. Que ce soit pour les personnes SDF, avec l’opération Hiver solidaire, les migrants ou les réfugiés.
En deux ans, la ville de Paris a aidé 23 000 réfugiés. Cinquante-six paroisses sont également engagées dans cet accueil. Cette complémentarité entre les pouvoirs publics, que vous représentez, et l’Église catholique à Paris est-elle indispensable ?
Clairement. La puissance publique est là pour poser des cadres, mettre en place des budgets, conduire des actions avec les fonctionnaires et les agents publics. Mais face au problème des migrants, cette mobilisation seule ne pourrait suffire. S’il n’y avait pas cette ligne de front, composée de toutes ces associations – confessionnelles ou non – et des ces paroisses, en amont de notre action, la société parisienne ne tiendrait pas. Que les autorités religieuses, et notamment les catholiques, à travers ses responsables les plus élevés, portent un message d’altérité, d’attention à l’autre, est quelque chose de très fort. Certes, les mots et les ressorts qu’on utilise ne sont pas toujours les mêmes, mais la dimension de ce message reste universelle.
La ville de Paris est propriétaire de quatre-vingt-cinq églises à Paris, et donc en charge de leur entretien. Un certain nombre sont en mauvais état. Une de vos promesses de campagne était d’allouer 80 millions d’euros à leur entretien, 20 millions d’euros par le biais de mécénat et de publicité et 10 millions d’euros de subventions. Où en est-on à mi-mandat ?
Nous respecterons notre engagement. J’ai dégagé les 80 millions d’euros sur le budget d’investissement de la ville de Paris. Cet argent sera dépensé pour les églises et les bâtiments cultuels. C’est la première fois qu’un plan si important est conduit dans une mandature et qu’il est entièrement co-construit avec le diocèse et les paroisses. J’inaugurerai bientôt St-Eustache (4e). St-Augustin (8e) sera achevé au printemps. A St-Germain-des-Prés (6e), deux tranches de travaux ont déjà été livrées, la dernière le sera à la fin de l’année. Les travaux pour la Madeleine (8e) sont en cours, et nous débuterons, cette année, ceux de St-Philippe du Roule (8e), et de la Ste-Trinité (9e). Lors des changements de mon exécutif, j’ai nommé une adjointe en charge du patrimoine, Véronique Levieux. Je suis heureuse que son travail soit apprécié des prêtres avec qui je discute. [Lire la suite]
Certains politiques , les plus dangereux et les plus retors , sont pires que le Tartuffe et ils veulent s’assurer que les catholiques vont bien continuer à suivre sans trop broncher les directives et les nouveaux “dogmes” de leur antireligion
Vous avez assurément raison. Jugeons les actes et non les palabres. Dans le cas de cette femme…
“Certains politiques” dites-vous ? Celle-ci en particulier !
N’ayons pas peur des mots: c’est la nouvelle “pasionaria” des dogmes laïco-gauchistes.
Quant aux édifices religieux, elle est obligée d’entretenir des biens culturels pas cultuels !
Nuance…
Franchement “que fait la police” ?
Je veux dire, Mgr Aupetit, l’évêque du lieu que l’on annonce comme exceptionnel (paraît-il, enfin, on verra), n’aurait-il pas dû demander à ces journalistes “catholiques du lieu” de trouver d’autres priorités de publication : le 21 janvier, s’est tenue, à PARIS, une manifestation “pour la vie” et “Paris-Notre-Dame” n’a pas encore publié d’article sur les intentions de l’organisateur, sans même parler de l’interviewer ? n’était-ce pas prioritaire ?
On est mal…
Mgr Aupetit si il a été choisi c’est parce que il fait partie du système. Il est plus politique que spirituel comme la plupart d’entre eux. Normal que la mère hidalgo soit là
Pauvre Eglise Catholique elle a perdue sa Source depuis longtemps. Il faut revenir au Judaisme de toute urgence.
Allons, allons, Nicole, on ne se laisse pas aller !
On doit prendre le relais de tous ces clercs pas clairs qui ont failli au mandat que leur a confié Jésus-Christ.
Nous, fidèles, nous sommes aussi l’Eglise, sans être des “gens d’Eglise” sur lequel Jeanne d’Arc fit bien la distinction à son procès : des évêques infidèles à leur mandat s’étaient prétendus “être l’Eglise” , c’est elle qui sauva l’honneur de celle-ci.
En marche (petit émoticône ironique) !
Vous êtes sévère pour Mgr Aupetit.
J’ai été surpris que quelqu’un d’aussi conservateur ait été choisi.
En tout cas, pour avoir un peu discuté avec lui, je confirme qu’il est assez exceptionnel d’intelligence, d’humanité et de charisme personnel. Ce n’est pas un évêque lambda.
Je ne pense pas être sévère, A.F.
D’abord, je ne vois pas pourquoi on doit lui coller l’étiquette de “conservateur”. C’est tout à fait inutile. S’il respecte le magistère, et donc s’il est “observant”, ce sera le meilleur qualificatif pour qu’il soit digne de “paître son troupeau”.
Ensuite, on a l’habitude de joindre à l’étiquette “conservateur”, celle de défendeur du principe d’autorité. Pour le coup, c’est raté ! Car il me semble qu’en tant qu’autorité diocésaine, un coup de crosse bien senti à Radio-Notre-Dame était mérité dans cette affaire. Et là, silence-radio face à Radio Notre-Dame ;
Enfin, Mgr Aupetit, ancien médecin, donc “observant” (là également) le serment d’Hippocrate, devrait, me semble-t-il montrer qu’il défend la vie de la conception jusqu’au dernier souffle ; et là précisément, non seulement, il ne montre pas son nez à la manifestation du 21 janvier en faveur de la vie à naître et avec 40 000 manifestants, il aurait eu des chances de reconnaître “son troupeau”, mais il laisse cette radio-serpillère pour le coup, faire la claque à Mme Hidalgo dont la dureté envers de tels manifestants est bien connue de tous.
Vous voulez que je continue ?
Là, vous me trouveriez sévère….
Alors, prions, si vous voulez bien, pour que Mgr Aupetit, compétent, se décide à être courageux et soit le 3ème évêque à se présenter à la manifestation pour la vie de janvier 2019 (à moins qu’il ne soit interdit de manifester pour défendre la vie à naître…. ce qui n’est pas impossible depuis l’entrée en vigueur de la loi scélérate Rossignol – quel chant qui n’est pas encore celui du cygne – qui pénalise la publicité en faveur de la défense de la vie).
Cette interview est un gros concentré d’hypocrisie…
Cette bonne femme se f… ouvertement du monde. Quant à Mgr Aupetit, petit, petit…
en effet, il a été petit….
mais prions pour qu’il devienne grand, n’est-ce pas ?