Anecdote amusante mais caractéristique d’un petit milieu catho : RCF a organisé un “débat” sur le risque identitaire et présente l’affaire ainsi :
Le communautarisme menace notre société – et aussi les catholiques. Or suivre le Christ c’est oser aller vers l’autre, quels que soient son éducation et son milieu social.
Pour en parler, quelques représentants de ce milieu de l’entre-soi :
- François Huguenin auteur du “Le pari chrétien” (éd. Tallandier) e
- Patrice de Plunkett sans doute l’auteur le plus sectaire, qui vient de publier : “Cathos, ne devenons pas une secte” (éd. Salvator)
- Denis Moreau, auteur de “Comment peut-on être catholique ?” (éd. Seuil), qui pense que le risque identitaire est une “menace de recroquevillement, d’installation dans une mentalité consanguine de forteresse assiégée”. Or “être entre-soi, penser tous pareil et se dire qu’on a raison”, voilà qui est “dangereux” et “même anti-évangélique”.
Et ces personnes déclarent en gros :
Suivre le Christ, “ça peut nous mener vers des gens ou des lieux qu’on n’aurait pas vraiment envie de fréquenter en raison de notre éducation ou de notre milieu”
Evidemment, Laurent Dandrieu devait avoir une séance de poney et Julien Langella était certainement bloqué dans les transports en commun. On n’ose pas imaginer que ces deux auteurs n’aient pas pu être invités à discuter avec les professionnels du dialogue et de l’ouverture à l’autre…
Qui sont Laurent Dandrieu et Julien Langella ?
Il est évident que l’apostolat ne se fait pas sans prière ni en restant les deux pieds dans le même sabot.
Dieu vous garde
Il faudrait savoir si l’Église est missionnaire ou pas ! Il y a belle lurette qu’Elle connait la réponse mais ces braves gens n’ont peut-être pas lu les Évangiles depuis longtemps. Ceci dit, il n’y a qu’UNE vérité à répandre mais serait-ce là que le bât leur blesse ?
Le communautarisme existe déjà dans des medias dominants qui ne sont pas catholiques.
Les catholiques ne peuvent-ils donc pas se regrouper pour défendre leur Foi et celle de leurs familles ?
On a pourtant le précédent historique avec Jean XXIII et surtout Paul VI, qui ont ouvert toutes grandes les portes et les fenêtres de l’Eglise sur le monde, et abattu tous les remparts du Dogme. Le résultat ? Les fumées de Satan ont envahi le Lieu Saint, et aujourd’hui, on est encore bien loin d’en être débarrassé.
Ce qui nous gêne beaucoup dans notre apostolat de laïcs, c’est que notre épiscopat, depuis un demi-siècle, a honte de témoigner de la foi qui est censée l’habiter, et qu’il a donc beaucoup de mal (?) à allumer et entretenir le feu sacré dans son clergé.
Cette contradiction nous oblige à dire à nos ‘catéchumènes’ l’exacte vérité sur la situation de l’Eglise. Sinon, leur adhésion ne pourrait être ‘fides et ratio’, donc très fragile.
Et pour leur dire l’exacte vérité sans que cela les traumatise et les rebute, pour que leur raison adhère, il faut beaucoup de temps et de ménagements.
Et les gesticulations des ‘professionnels de l’ouverture’ nous paraissent bien dérisoires . . .