C’est la première fois que l’Archevêque de Lyon venait à Pontmain. Il a présidé, mercredi 17 janvier, la messe pour le 147ème anniversaire de l’apparition de la Vierge dans le village du bocage mayennais. A l’issue de l’office, France Bleu Mayenne a rencontré quelques minutes le Cardinal Philippe Barbarin. Le Primat des Gaules a affirmé qu’il priait tous les jours pour les Chrétiens d’Orient. Et il a expliqué qu’il était sur la même ligne que le Pape François : pour l’accueil des migrants.
“Il y a une question d’équilibre politique. Je ne suis pas un homme politique. Ceux qui le sont, il faut le respecter, et ils doivent prendre leurs responsabilités. Ce que j’aime bien dans la façon dont a agi le Pape c’est qu’il ne fait pas de grands discours. Il a dit des choses très simples à savoir qu’il était possible d’accueillir, dans chaque paroisse du pays, une famille. Une communauté religieuse, une paroisse peut accueillir une famille. Je sais que François peut être critiqué même par les Chrétiens mais ça ne lui fait pas peur, il s’en fiche de ça ! C’est l’art du possible, le monde est chahuté et donc on ne peut pas dire ‘on s’en fout’ ce n’est pas possible”
Concernant l’immigration:
Si nous continuons à accueillir chaque année entre 200 et 300 000 migrants, le plus souvent de confession musulmane, la “fille ainée de l’Eglise” aura bientôt une population majoritairement musulmane. Ce n’est pas nous – à moins d’une intervention divine spéciale – qui les convertirons au catholicisme, mais l’inverse. Et moi, je n’ai pas envie de porter le voile et de vivre sous la charia.
De plus, ces migrants sont en grande majorité de jeunes hommes seuls, qui représentent un danger pour les femmes de France, comme on l’a vue en Allemagne après que la chancelière Merkel ait proclamé qu’elle était prête à accueillir un million d’immigrés. Tout cela déstabilise notre pays et menace la paix sociale. Si le bon sens ne parvient pas à s’imposer rapidement, avec ou sans la voix de l’Eglise, les Français, quand ils auront réalisé l’ampleur du problème et ce que l’immigration incontrôlée nous coûte, feront sans doute parler les armes. Faut-il vraiement en arriver là?
Une catholique pratiquante peu optimiste sur notre avenir