La Croix a diffusé ce matin un sondage clairement orienté en faveur de la PMA pour les lesbiennes, de la GPA et de l’euthanasie. Aucune question n’interroge sur le droit des enfants à avoir un père et une mère, aucune sur les soins palliatifs. Encore une fois, le quotidien officieux de la CEF prend le parti du modernisme libertaire. Il est d’ailleurs symptomatique que les personnalités interrogées dans ce numéro ne soient pas connus pour être des défenseurs de la dignité de la personne humaine : Jean Leonetti, qui a ouvert la boîte de Pandore sur l’euthanasie, le Père Bruno Saintôt, Jésuite, responsable du département Éthique biomédicale du Centre Sèvres, et spécialiste de la sédation de la parole épiscopale… et enfin l’ineffable Mgr Jean-Luc Brunin, qui enfile les perles :
L’ancien président du Conseil famille et société de la Conférence des évêques de France ne remet pas en cause la méthode du sondage. Il la déclare acquise et critique… l’attitude de l’Eglise qui n’aurait pas vu venir cette évolution, alors même que le pape Jean-Paul II avait lutté contre cette culture de mort durant son pontificat, après que le pape Paul VI ait prophétisé dans Humanae Vitae la dissociation entre l’amour et la procréation, qui nous mène là où nous sommes. Les évêques ne les ont pas suivi. Pire : ils ont sabordé leur enseignement et maintenant ils accusent l’Eglise :
Je pense [que l’Eglise] a trop longtemps cru que l’anthropologie qu’elle portait était encore largement partagée. Peut- être s’est-elle laissé abuser par un certain discours sur « les racines chrétiennes de l’Europe » qui veut faire croire que le fond de notre culture est encore chrétien. Nous nous sommes trop contentés, en tout cas, de rappeler des principes, ce qui « doit être » selon nous. Le débat autour du « mariage pour tous » avait déjà clairement manifesté qu’un grand nombre de nos concitoyens – et même certains catholiques – ne partagent plus cette vision de l’homme qui est la nôtre.
Et au journaliste qui demande si l’Eglise doit changer de méthode, il répond :
Il est certain que ce n’est pas par un discours incantatoire ou moralisant que l’on fera changer les mentalités. Chacun à leur manière, Benoît XVI et le pape François nous indiquent la marche à suivre. Le premier nous avait alertés sur le fait que ce que nous avons à faire valoir – ce sens de l’humain que porte l’Évangile – n’est plus connu : nous devons donc nous situer, pour le faire comprendre, sur le plan de la rationalité. Le pape François, lui, nous invite à franchir une nouvelle étape dans l’évangélisation par l’engagement dans la vie concrète, l’accompagnement des situations, et par le témoignage de la joie. Il ne suffit pas de parler du mariage ou de la famille, encore faut-il prendre soin des couples, accompagner les familles en difficulté, les femmes qui attendent un enfant… Il nous faut sortir d’une position de surplomb, ou d’un discours uniquement confessant.
On attend que Mgr Brunin aide et soutienne les associations pro-vie et pro-famille qui oeuvrent dans l’ombre depuis longtemps, ignorées par les structures autoréféretielles de la CEF…
Mais Mgr Brunin a peur d’une chose : que les laïcs se fassent entendre, conformément à ce qu’enseigne le concile Vatican II sur le rôle des laïcs. Alors il commande :
Nous devons absolument éviter deux écueils : celui du défaitisme et celui de la croisade. Dans les deux cas, le danger serait de nous replier sur nous-mêmes, de constituer des « réserves de catho- liques ». Ces chiffres doivent être lus comme un défi mobilisateur, comme l’occasion d’une nouvelle évangélisation, non pas pour remplir les églises mais pour servir l’humanité qui cherche les voies de son avenir.
Non pas pour remplir les églises… surtout, pas de conversion !
Il y avait bien longtemps que je ne m’étais pas intéressé à l’actualité catholique. J’ai déjà laissé deux commentaires au sujet de la profession de foi des évêques du Kazakhstan. Ce sera mon dernier message, promis! Et je retournerai à mon bonheur d’être traditionaliste dans notre Eglise catholique. En effet, je suis catholique traditionaliste, non pas de naissance, mais d’adoption, il y a deux ans maintenant, grâce aux retransmissions en direct et en différé des offices monastiques de l’abbaye traditionaliste du Barroux via leur application smartphone. Je fréquente des communautés Ecclésia Déi et quelques chapelles FSSPX, j’ai un large choix de communautés traditionalistes dans mon environnement proche pour vivre heureux ma foi catholique, apostolique et romaine. Et je le dis franchement : il n’y a plus rien à attendre des Mgr Brunin & Co. Rien du tout ! Mais le pire pour eux, outre le fait qu’ils savent très bien qu’ils vivent dans le péché, outre le fait que les voix traditionnelles de notre Eglise aujourd’hui viennent des… périphéries de l’Afrique et du Kazakhstan, le pire pour eux, c’est de savoir que l’on a vraiment plus besoin d’eux pour vivre notre foi catholique. Eh bien, il leur reste à “servir l’humanité” comme n’importe quel humanitaire! Pour le journal La Croix, outre le fait qu’il porte le nom de son jugement à venir, c’est comme pour la librairie La Procure qui faisait sur son site internet l’éloge d’une biographie de Simone Veil, c’est juste du… commerce..! Et c’est tout! Je lisais récemment une biographie d’un saint de ma région, le Père Gaschon, missionnaire en Auvergne (1732-1815), une biographie parue aux excellentes éditions Traditions monastiques, ce saint prêtre, dont le postulateur diocésain de la cause de béatification est un moine de l’abbaye traditionaliste de Randol, me permet de découvrir l’ambiance de la France religieuse à son époque et, je vous assure, ce n’est pas très différent de la nôtre! Et voilà, c’est dit pour les sectaires de la FSSPX qui confondent l’histoire avec la légende dorée! C’était donc l’époque où de nombreux évêques étaient gallicans et s’opposaient directement au pape régnant de l’époque, Clément XI, qui cherchait avec bien des difficultés à imposer la bulle Unigénitus condamnant le jansénisme. Toute ressemblance avec des faits contemporains serait fortuit ! Quelle bataille entre les évêques dans notre douce France! Et combien de prêtres et de communautés religieuses dans mon diocèse de Clermont gagnés à cette époque aux idées jansénistes, assez farfelues faut bien le reconnaître !? Bref, un chemin de Croix, en long, en large et en travers… Comme celui du Padre Pio, bien avant le Concile Vatican II et quelques temps après! Et c’est l’histoire de notre Eglise depuis l’Ascension de Notre Seigneur Jésus, et c’est le chemin qu’Il a lui-même suivi pour la gloire de son Père et Notre Père et le salut du monde, et c’est le nôtre, ici, maintenant. Tout le reste n’est que du pipi de chat pour des théologiens liquides qui ont besoin de se rassurer sur leur fin dernière, du pipi de chat inodore, incolore, sans saveur et qui n’intéresse absolument personne! Laissons donc ces Mgr Brunin ratiociner dans leur désert humanitaire, tout le monde s’en fout, et nous les premiers! Son Eglise est vide et froide, c’est le salaire du péché, il le sait très bien, mais il s’invente une petite histoire humanitaire pour dormir un peu tranquille avant la grande nuit éternelle! Et bien bonne nuit ! Mes chapelles et mes églises, elles, sont vivantes, joyeuses, pleines de jeunes familles et de jeunes prêtres bons et missionnaires! Et bien bonjour!
Cet évêque ne représente plus rien, lui même peut être et une poignée de vieux soixantehuitards qui a défaut d’être les derniers catholiques sont les derniers marxistes.
Laissons les disparaître tranquillement sans sédation terminale, et comme le dit très justement David, bonne nuit!
Qu’il faille être rusé comme des serpents; aujourd’hui, pour faire entendre la voix de l’Eglise, le message de l’évangile, celui de Notre-Senneur Jésus-Christ, c’est une évidence.
Mais cette adaptation, cette habileté même, qui a été de tout temps, dit se faire dans le sens de la tradition et de l’orthodoxie.
Jusqu’à ce jour, je n’ai jamais – jamais !- entendu un prêtre français, à la messe du dimanche, rappeler l’enseignement du saceo-sanctum concilium Vatican II : “l’avortement est un crime abominable”…
Ou sont les appels prophetiques ?
Cher ami Bertrand,
oui, “l’avortement est un crime abominable”… Permettez-moi de livrer à votre réflexion ce récit authentique: entre 1960 et 1970, A… se trouve, à moins de 20 ans, enceinte. Sous la formidable pression d’une partie de sa famille, elle dissimule sa grossesse. L’avortement n’est pas encore autorisé et aucun médecin ne risquerait d’encourir sa radiation de l’Ordre s’il commettait un tel acte. Donc, cachée dans une institution, à l’insu de ses plus proches, A… accouche et abandonne son enfant… Depuis plus de 50 ans, la douleur de l’absence, le remords du non-dit pèsent chaque jour sur elle, sur ceux qui ont su trop tard, n’ont pu supplier et intervenir… Où est la victoire?
Si j’ai bien compris l’histoire, la victoire est celle de la vie de cette enfant, aujourd’hui adulte de 50 ans quelque part dans le monde, et elle est éclatante ! Elle n’est pas sans blessures, bien sûr, mais toute vie comporte son lot de blessures.
Aujourd’hui par contre, il n’y a de victoire que pour la mort : mort physique de l’enfant éliminé avant sa naissance, mort spirituelle de sa mère à qui on a présenté la chose comme un acte banal et qui, bien que sachant au plus intime de quoi il retourne, s’efforce de se mentir sur la nature de ce qu’elle a été conduite à commettre.
Ajouter du mal au mal n’est jamais un bien.
Votre appréciation est quelque peu à l’emporte-pièce.”Chaque vie comporte son lot de blessures” dites-vous.” Est-il (elle) mort(e), disparu(e) ou bien encore vivant(e)? “; le choix (sous la contrainte) était-il inéluctable? ; tout a-t-il été fait pour que le petit enfant soit gardé par sa mère? … On ne peut faire abstraction de toutes ces interrogations et tant d’autres, légitimes .. Et là ce n’est pas une victoire, car, quoi que vous l’affirmiez, ne subsiste que le doute torturant.
Cela dit, -pardonnez-moi de le dire tout net – vous faites erreur et cela sans doute est-il le fait de votre générosité spontanée. Presque toutes les femmes sont contentes de pouvoir avorter et cela sans état d’âme; ce qui leur permet de céder à toute pulsion sexuelle. En outre elles sont persuadées que le foetus n’est pas viable : la foi ne pèse pas lourd en face de l’affirmation médicale, même controversée. Donc…
Bien cordialement, H.
Action concrète : SOS MAMANS UNEC (plus de 1300 bébés sauvés à ce jour)
Une telle avalanche d’hypocrisie moderniste n’étonne guère de la part de Brunin.
Encore un faux disciple de Jésus-Christ, qui encombre le peuple de Dieu bien davantage qu’il ne le sert.
Bien sûr, nous ne sommes pas obligés de le suivre dans ses élucubrations pseudo-chrétiennes, mais quand même, quelle pitié de voir cela……
Le quotidien LA CROIX est désormais entre les mains d’hérétiques (protestants) : comment s’étonner ?
Pourquoi continuer à faire semblant que c’est un papier catholique ? C’est FAUX !!
Ne lisez plus ce journal qui est un amoncellement d’abominations.
Prenez le large !
C’est un hérétique, un gnostique et aussi certainement un communiste autrement dit un millénariste (voir le livre de jlouis harouel “droite et gauche c’est pas fini )
Horreur et les erreurs des sondages… + + +
Présenter la mission comme ce qui refuse à la fois le défaitisme (tout est foutu, c’est la fin du monde….) et la croisade parfois tentée par l’arrogance, moi çà m’éclaire. J’en remercie Mgr Brunin, même si je ne suis complètement en affinité avec tout ce qu’il dit ou écrit.
ces évêques sont quasiment des traitres à la religion catholique !!! mais vu le pape dont nous avons hérité, doit on être surpris, ce dernier a une nette préférence pour les musulmans, et les migrants, mais pas vraiment inquiet du sort des chrétiens d’orient
Le calice du Concile Vatican II doit être bu par leurs affidés jusqu’à la lie !
La décomposition totale de cette fausse église qui place l’homme au cœur de l’adoration, supplantant de fait la place du Christ par ces abominations, construit sa déchéance annoncée par le 3ème secret de FATIMA.
Le risque est immense pour une perdition illimitée des âmes de toutes celles et ceux qui suivent ces faux pasteurs qui construisent une autoroute immense pour l’enfer.
Une voie super-express direction Satan.
Je suis toujours étonnée qu’on oublie de rappeler que toutes les inventions pour artificialiser la reproduction reposent sur deux choses, pratiquées systématiquement, sous prétexte du bon droit de la technologie de pointe: l’avortement et l’adultère.Toute personne qui donne ou vend ses gamètes ou loue son ventre trahit un époux ou une épouse, peut-être virtuels, mais qui restent le fondement idéal, le support du rêve, pour les fonctions paternelle et maternelle. Et pour fabriquer un gosse en laboratoire, on fabrique des embryons surnuméraires qui seront évalués, et en fonction de leurs qualités, seront revendus à des labos, à des femmes stériles, à des couples d’hommes, à des agences, ou bien tout simplement éliminés parce que non sollicités par aucune demande. pour faire un bébé conçu in vitro, on en abat une dizaine (on appelle ça pudiquement une “réduction”, y compris les jumeaux “surnuméraires” qui vont montrer le bout de leur nez indésirable pendant une grossesse. L’avortement dans notre monde n’est pas un pis aller pour femmes accablées par une situation critique, c’est la base des biotechnologies! (n’oublions pas que foetus et embryons sont de la matière première à très forte valeur ajoutée dans l’industrie cosmétique) . On peut voir ça comme du trafic d’organes, si on ne veut pas reconnaître la personnalité de l’enfant à naître. A ton le droit de s’arracher un doigt, un oeil, un rein? Si le partage d’enfants ou d’organes en famille peut entrer dans la logique de l’amour, le trafic de toutes ces “choses” là à échelle mondiale, dans l’anonymat, la négation des personnes, des êtres uniques qui s’y prêtent, relève de la simple logique de l’esclavage et de l’arnaque. Mgr Brunin comme La Croix, qui avait commandité ce sondage terrifiant sur l’irresponsabilité des Français sont sous le choc, complètement dépassés, le résultat n’est pas du tout ce qu’ils escomptaient (ni moi d’ailleurs). Raison de plus pour rappeler que l’opinion publique ne saurait se substituer au législateur, encore moins à l’Eglise. On ne nous demande pas, à nous les vieux riches, si on est d’accord pour l’augmentation de notre CSG, et c’est normal, même si c’est dur à avaler. On n’a pas à tenir compte de l’avis à des écervelés pour tenter de gérer correctement l’avenir de l’humanité!
Bonne année, les amis !
Bonjour
Et bon dimanche.
Je tenais à présenter mes excuses à celles et ceux qui auraient été choqués par mes deux commentaires sur cet article et mes deux autres commentaires à propos de la déclaration des évêques du Kazakhstan. En effet, je m’étais engagé et je m’engage à ne plus envoyer de commentaires à la suite de tel ou tel article. Il y a souvent, trop souvent, dans mes commentaires des jugements téméraires, des approximations, des faussetés… Je suis et je reste traditionaliste dans notre Eglise catholique en pleine et entière communion avec notre pape François. Je redis ce que j’ai dit dans un de ces commentaires : les tribulations dans notre Eglise, aujourd’hui, hier et demain, sont un chemin de croix, celui qu’a suivi notre Seigneur Jésus et que nous devons suivre à sa suite. Je médite la vie de Padre Pio qui a été persécuté par l’Eglise bien avant le Concile Vatican II et quelques temps après. Là est la réponse à toutes mes questions. C’est un chemin de croix, ici, maintenant, et jusqu’au retour en gloire de notre Seigneur Jésus. Je citais l’exemple de la résistance de certains évêques à la réception de la bulle Unigénitus de Clément XI au début du XVIII ième siècle, les ravages du jansénisme dans mon diocèse de Clermont à cette même époque. Je pourrai citer la crise arienne au début de l’ère chrétienne et ce pape Libère et ces très nombreux évêques ayant soutenu l’hérésie arienne, notre X ième siècle, peut-être le plus noir de toute l’histoire de l’Eglise, plus d’école, plus d’enseignements, le grand schisme d’Occident, deux papes et même trois s’anathématisant l’un l’autre, les péripéties du Concile de Bâle-Ferrare-Florence :
“Le 14 décembre 1431, le concile s’affirme supérieur au pape et confirme le décret Frequens rendu à Constance. Le 18 décembre, Eugène IV, prétextant une faible participation, dissout le concile de Bâle et le transfère à Bologne, mais appuyé par l’empereur Sigismond, il continue à siéger. Le 29 avril 1432, les pères du concile somment le pape de révoquer la bulle de dissolution, sinon ils procèderont « selon le droit divin et humain, pour le bien de l’Église ». Le concile ouvre un procès contre le pape le 6 septembre suivant. Le 13 juillet 1433 le concile retire au pape le droit de conférer les hautes dignités ecclésiastiques et lui donne soixante jours pour se rétracter. Le 29 juillet, le pape déclare nul et non avenu tout ce que décidera le concile contre lui. Le 15 décembre 1433, Eugène IV doit reconnaître la nullité de sa décision et la légitimité du concile par la bulle Dudum Sacrum. Le 26 juin 1434, le concile réaffirme solennellement sa supériorité au pape.”
le procès de Jeanne d’Arc un peu avant ce Cocile de Bâle, un évêque, un vice-inquisiteur, plusieurs pères abbés, la fine fleur des docteurs de la Sorbonne, etc, etc, etc… A tous les siècles, sous une forme ou une autre, à tous les niveaux de la hiérarchie des fidèles catholiques, à toutes fins utiles…
“Mystère de la croix rédemptrice.
Mystère de l’Eglise.
Mystère des épreuves innombrables de tous les saints.”
Il n’y a pas d’évolution réelle mais une intense propagande de la part des médias dont fait partie LaCroix. En tant qu’économiste je vous affirme que l’on fait dire ce que l’on veut à un sondage, il suffit de l’orienter etaussi d’avoir un échantillon biaisé. Au contraire l’évolution réelle va dans l’autre sens : répudiation du mariage des pédérastes,de la PMA et de la GPA.
Il ne suffit pas d’affirmer qu’il y a évolution, il faut le prouver. Bien en peine !