Message de Mgr Bataille, évêque de Saint-Etienne :
« Il faut se méfier des ingénieurs : ça commence par la machine à coudre et ça finit par la bombe atomique » ! Avec humour, Marcel Pagnol pointe du doigt une vraie question : ces formidables progrès techniques qui nous permettent d’avoir tout, tout de suite, partout, sont-ils toujours de vrais progrès ? Quelles limites devons-nous nous imposer et dans quels domaines ? Au niveau de l’écologie, nous prenons de mieux en mieux conscience que la logique de la croissance infinie met en danger l’équilibre de la nature, et donc l’avenir même de la vie sur notre planète. Il apparaît donc évident que des limites sont indispensables, et que cela a des conséquences sur nos modes de vie. En revanche, pour ce qui concerne le respect de la vie et les questions de bioéthique, notre société est encore loin de consentir à se limiter. La loi, qui devrait nous protéger, ouvre au contraire sans cesse de nouvelles possibilités qui mettent en danger toute l’humanité.
Dieu, lui, ose la limite ! A Noël, le Créateur du ciel et de la terre se fait petit enfant. Lui, l’Eternel, accepte la limite du temps, une courte vie d’une trentaine d’années, et l’expérience de la mort, la limite absolue. Lui, le Tout-Puissant, accepte la limite de l’espace ! Né il y a 2000 ans, il est déposé au creux d’une petite crèche, dans une petite étable, d’une petite bourgade, d’une petite province reculée de l’Empire romain ! Oui, Dieu a consenti à se limiter, mais au cœur de ces limites, tout son amour va rayonner jusqu’aux extrémités de la terre, pour tous les temps, pour tous les hommes.
Accepter des limites, ce n’est pas restreindre notre liberté mais, au contraire, découvrir le cadre dans lequel elle va pouvoir se déployer. Le plus libre n’est pas celui qui se croit tout-puissant et qui satisfait toutes ses envies, mais celui qui a le cœur ouvert. Les vraies limites, ce ne sont pas celles des conditions extérieures, de notre quotidien, de nos moyens, mais nos manques d’amour, nos replis sur nous-mêmes.
Vivons Noël avec et comme Jésus. Consentons aux limites de notre existence, aimons-les, et découvrons que, là où nous sommes, le champ de l’amour est infini. Résistons à la publicité et à tout ce qui nous rend esclaves de nos désirs, de nos pulsions, de nos péchés. Restreignons nos petites envies pour déployer nos vrais désirs, nos grands désirs, ceux de paix, de justice, de fraternité ! Choisissons la qualité de l’amour plus que la quantité de plaisirs qui nous laisseront toujours tristes. La vraie joie, nous la trouverons en nous donnant chaque jour, simplement, humblement, malgré nos limites. Le prophète Michée disait : « Homme, le Seigneur t’a fait savoir ce qui est bien, ce qu’il réclame de toi : rien d’autre que pratiquer la justice, aimer avec tendresse et marcher humblement avec ton Dieu » (Mi 6,8). Le Christ est à nos côtés sur ce chemin. Ne serait-ce pas cela, la joie de Noël ?
+ Sylvain Bataille
Evêque de Saint-Etienne
Vendredi 15 décembre 2017
“la joie n’est jamais au bout des assouvissements” ” car on aime gaspiller en spectacle, dans la fête, en un jour le secret qui devrait soulever toute la vie” Si Mgr Bataille a raison de nous rappeler l’exhortation de Michée, il se trompe néanmoins d’adversaire ; celui ci est en effet moins la loi que la manque de spiritualité . Les hommes , à commencer par les catholiques ont moins besoin de règles et de normes que de comprendre que leur foi , pour soulever des montagnes, a surtout besoin d’approfondissement spirituel;
C’est bien, ce que dit Mgr Bataille (sauf la mise en cause, inappropriée, même si cela se veut être de l’humour, des ingénieurs. ). Mais le problème, c’est que ce n’est pas seulement la loi civile qui transgresse les lois naturelles de l’homme. C’est aussi aujourd’hui le chef de l’Eglise en personne, et le plus gros du troupeau aveuglé à sa suite, qui nie les lois de Dieu.
C’est ce qui arrive à propos de la possibilité que le pape prétend ouvrir, avec Amoris laetitia, de donner l’absolution et la communion à des personnes divorcées remariées qui demeurent ensemble et sans aucune intention de pratiquer la continence. Sans se mentir à soi-même ou sans perdre l’usage de la raison, autrement dit sans laisser libre cours à une pensée dévoyée, une pensée corrompue il est parfaitement impossible de concilier cette ouverture avec le respect de l’enseignement de Jean-Paul II, de l’Eglise traduit dans le Catéchisme, et , ce qui revient au même, du message de Dieu aux hommes.
Et le pape qui vient de prétendre donner valeur magistérielle à sa volonté folle en ce sens, au travers d’une procédure soit disant canonique, mais en réalité falsifiée!
Pour en savoir plus, nous conseillons de se reporter à cette autre insertion extrêmement intéressante, de Riposte catholique, dans la même rubrique “principes non négociables “, sous l’intitulé: “Les délégués diocésains sur la Famille sont-ils intéressés par le mariage entre catholiques ?”. L’information que rapporte là Riposte vaut son pesant de cacahuètes, et les commentaires publiés, au nombre de 15 au moment où nous écrivons, sont très riches.
ALLEZ-Y VOIR: CAR IL Y Y A LE FEU DANS LA MAISON, LA MAISON DE L’EGLISE DEVENUE FOLLE, CAR ELLE S’ADONNE A UNE PENSEE CORROMPUE.IL FAUT ETEINDRE CE FEU, SANS ATTENDRE.
Ces modernistes sont des falsificateurs, la citation de Michée est falsifiée : ce n’est pas “aimer avec tendresse”, mais “aimer la miséricorde”.
Son discours est filandreux : ce que Dieu demande de nous est d’observer les limites données par ses commandements. Un point c’est tout. Cela va meiux en le disant, n’est-ce pas ?
Bel exercice de style autour des lois et des limites …
Ne tombons pas dans le panneau !
Les seules limites incontournables, ce sont celles que nous imposons, nous même, à notre âme par notre péché … notre résistance à la Grâce de Dieu .
Le Bon Dieu vient, Il vient pour nous libérer du péché …. au cœur de notre petite vie ordinaire, Il vient nous sauver ( en effet nous ne pouvons nous sauver nous même), Il nous offre la liberté intérieure, à nous de L’acceuillir Lui, notre Sauveur, en accomplissant non pas notre propre volonté mais la Volonté de Celui qui nous envoie …
Non, je n’aimerai pas mes limites car c’est à cause d’elles (mon péché et ma résistance à la Grâce) que je ne trouve pas la paix intérieure que Dieu m’offre .
Oui, grâce à mes faiblesses, ma pauvreté, le BonDieu trouve une place dans ma vie mais c’est Son Amour, Sa grande tendresse pour moi, qui me font rayonner de joie ! (Sûrement pas mes faiblesses)
Le Bon Dieu nous ouvre la porte de notre rédemption ( Il ne nous limite pas) en se faisant Lui même notre Chemin .
Non, le BonDieu ne se limite pas ! … puisqu’Il vient même jusqu’à nous, pauvres tétards, pour nous conduire pas à pas vers Son Père, vers la Gloire de Sa Résurrection et nous offre le Salut .
Vous mélanger tout … pour notre perte ? .. je ne veux pas croire que ce soit volontaire .
Vous avez vu juste sur un point : “les vraies limites ce ne sont pas…mais nos manques d’amour…”
C’est bien notre manque d’amour ou plutôt d’Amour, notre manque de Dieu, qui nous limite … alors ne nous en faisons pas une gloriole.
Le Bon Dieu nous demande de “ne pas taire une parole qui pourrait sauver” mais en aucun cas Il nous demande de dire une parole pour faire désespérer tout le monde (apparement surtout les ingénieurs).
Si vous aviez mis comme titre : “les lois ferment sans cesse les possibilités qu’a le BonDieu de sauver toute l’humanité ” c’eut été une bonne introduction…à l’extraordinaire et sur-naturelle naissance du petit Jésus .
Mais vous avez décidé de faire autrement…
Une belle réalité de notre pauvre monde (sic) « Il faut se méfier des ingénieurs : ça commence par la machine à coudre et ça finit par la bombe atomique »
Oui, notre monde s’appauvrit des grâces du Ciel et s’enrichit de son orgueil !