Le premier dimanche de l’Avent, le 3 décembre, l’évêque du diocèse de Cahors-Rocamadour, Mgr Laurent Camiade, successeur du Bienheureux Alain de Solminihac, dont le diocèse célébrera en 2018 les 400 ans de son ordination sacerdotale, était à Montcuq. Il explique au journal local :
Le but de ma venue était de venir célébrer la messe dominicale, à Montcuq, aux côtés de la communauté, et d’accompagner le nouveau curé. J’ai déjà eu l’occasion de venir à Montcuq, par deux fois par le passé, lors d’une confirmation, il y a un an et demi, puis pour rencontrer le conseil paroissial. Je souhaite au Père Christian Robert de développer toutes ses qualités pastorales, d’enseigner la foi. C’est un homme de prière.
Comment comptez-vous faire évoluer l’organisation de l’Église, au sein des différentes paroisses lotoises ?
Le plus important est de partir de ce qui existe déjà dans les villages. Pour cela, je souhaite inciter les groupes en place à se rassembler, lors de temps de prières, dans l’église, en dehors des célébrations de messes. Il faut soutenir la vie chrétienne locale. Je souhaite que les équipes rendent visite aux malades. La charte des paroisses, promulguée à Gramat, ce 9 décembre, met en place les Équipes d’Animation Pastorale (EAP). Composées de 5 à 6 personnes, ces équipes se réuniront au moins une fois par mois, en vue d’aider le prêtre, de suivre les problèmes qui peuvent être rencontrés localement, de mettre en œuvre ce qui a été décidé, par le conseil pastoral, qui lui, définit les priorités de l’année. Je souhaite que les EAP soient en place, dans toutes les paroisses du diocèse, avant la fin de l’année 2019.
À vos yeux, quelle est la place de l’Église, au sein du département du Lot ?
Dans le Lot, l’Église a une place importante. Il y a des évolutions dans la société, avec moins de fidèles qui assistent aux célébrations eucharistiques dominicales. Toutefois, beaucoup de personnes demandent des obsèques religieuses, ce qui montre que les gens recherchent un sens à leur vie. L’Église peut aider chacun à trouver sa place. L’Église peut aider la société à réfléchir sur les bons choix politiques à effectuer, afin qu’ils servent le bien commun. Localement, les gens peuvent prendre toutes les décisions qui les concernent. C’est le principe de subsidiarité, défendu par l’Église.
Comment procédez-vous aux changements d’affectation des prêtres ?
Il y a plusieurs critères. Je décide, avec mon conseil épiscopal, en tenant compte des prêtres, et de chaque communauté paroissiale. Ces changements d’affectation se font toujours, dans le dialogue avec le curé. Je comprends les fidèles du groupement paroissial de Montcuq-Sauzet, qui ont connu une certaine instabilité, au niveau des prêtres.
Espérez-vous de futures ordinations de prêtres ou de diacres, au sein du diocèse ?
Je l’espère. L’année prochaine, nous aurons au moins un jeune qui sera ordonné diacre, avant d’être ordonné prêtre, l’année suivante.
Que souhaitez-vous aux chrétiens lotois, en cette période de Noël ?
Aux chrétiens, je leur souhaite toute la joie et la confiance de Noël, pour la partager.