Extrait de l’homélie de Mgr Pontier, dimanche, devant les évêques de France :
Nous voilà remis en ce jour devant l’authenticité de notre parole de chrétiens en ce monde d’aujourd’hui. Elle ne peut pas être enfermée dans la proclamation de slogans ou la seule dénonciation de dérives diverses. Elle ne sera recevable que si elle est donnée à travers des témoignages de vie, des choix faits effectivement au nom du Christ et de l’Évangile. Sans cesse nous devons nous demander si nos vies concrètes ne démentent pas ce que nous annonçons. Je pense en particulier au choix de cette sobriété de vie dont parle souvent le Pape François ou encore à nos actes en faveur de l’accueil des enfants handicapés, des vieillards, des étrangers.
La sobriété de vie n’est pas non plus une fin en soit.
Cela peut cacher aussi une forme d’orgueil: regardez moi je ne vis pas comme les autres!
Mgr Pontier nous livre là encore son verbiage habituel de vieux-hantuitards dépassés.
Allez c’est la dernière ligne droite , l’année prochaine: à la retraite!
Monseigneur Pontier,
c’est justement le langage moderniste et déroutant adopté depuis Vatican II qui sonne faux. Ce que je dénonce, c’est la manière d’aborder les divers points de la foi, à savoir leur contextualisation et leur inculturation. Le problème, c’est que depuis le concile, le contexte de temps et la subjectivité de l’interlocuteur sont les axes directeurs de tout exposé de la foi chrétienne.
Voici quelques exemples:
“Qui est Jésus, AUJOURD’HUI POUR VOUS ?”
“POUR VOUS, c’est quoi être prêtre AUJOURD’HUI ?”
“SELON VOUS, c’est quoi la Résurrection AUJOURD’HUI ?”
“Où est Dieu AUJOURD’HUI ?”
Cette façon de poser des questions, qui est utilisée dans tous les débats et reportages religieux télévisés depuis Vatican II, est responsable d’avoir déstabilisé la foi chez d’innombrables catholiques et de les avoir éloignés de Dieu.
En effet, quand ils entendent rien que ce leitmotiv “aujourd’hui” sortir tout le temps de la bouche des responsables de l’Eglise, les fidèles sentent instinctivement que les définitions d’avant Vatican II ne sont plus valables aujourd’hui. Ils se rendent compte que les mots traditionnels qui désignent tel ou tel point de la religion ont reçu un sens nouveau depuis Vatican II. Changer le sens des mots religieux est plus qu’une grande malhonnêteté intellectuelle; c’est un crime contre l’Eglise et la Foi. Et puis, dans les conversations, il y a les sourires et les petites moqueries quand, sont abordés le surnaturel et les dévotions: “Ce n’est plus de notre temps” entend-on souvent des pasteurs modernes.
Oui, Monseigneur: il y a vraiment un problème de langage dans l’Eglise dite “d’aujourd’hui”.
“Ils disent et ne font pas” (L’évangile commenté par Mgr Pontier). Sait-il au moins combien de ses frères prêtres sont en France sans paroisse et qui lui ont déjà écrit sans réponse? ”Vous avez fait de la loi une occasion de chute pour la multitude” (évangile commenté par Mgr Pontier). Saint Jacques écrit: “Il n’est pas bon que tout le monde soit prédicateur”. Prêcher l’évangile ne suffit pas, encore faut-il le pratiquer soi-même. “Dieu seul pourra nous réconcilier après avoir tous enterrés” (Emile Poulat, l’ère postchrétienne).
Dixit sur l’authenticité : Elle ne peut pas être enfermée dans la proclamation de slogans ou la seule dénonciation de dérives diverses. Elle ne sera recevable que si elle est donnée à travers des témoignages de vie, des choix faits effectivement au nom du Christ et de l’Évangile.
Mission Évangile + + +
Il y a 8 ans dans ma paroisse nous avons créé une schola grégorienne avec évidemment l”accord et le soutien de notre jeune curé. Nous plaçons d’emblée notre démarche sur le plan spirituel: nous voulons élever les âmes vers Dieu par la beauté du chant grégorien. En 8 ans nous avons chanté en grégorien dans notre paroisse une soixantaine de messes de forme ordinaire célébrées par notre curé dans un grand respect d’une liturgie totale ( génuflexions, encensements, bénédictions etc…). Après un début difficile et quelques résistances de l’EAP, , et après un travail assidu de notre part, nous constatons aujourd’hui une affluence nettement accrue à ces messes avec beaucoup de jeunes.
Hélas, arrive un nouveau curé qui nous dit d’un ton quasi méprisant qu’il ne fera pas appel à nous pcq il n’a pas ” d’appétence” pour le chant grégorien. Voilà du vécu actuel dans la région parisienne. Coram angelis, psallam tibi Domine!