Nous voulons parler ici d’une évolution financière méconnue. Les évêques, depuis Vatican II, sont enclins à étouffer l’institution paroissiale. Or, si la paroisse et la charge de curé qui y est attachée ne sont pas, à la différence de la charge des successeurs des Apôtres, d’institution divine, leur importance dans la tradition de l’Église est considérable depuis, à Rome, les tituli de l’Antiquité tardive et, en France, les paroisses mérovingiennes, comme l’a bien montré la thèse de Mgr Thierry Blot, Le curé, pasteur, des origines à la fin du XXe siècle, étude historique et juridique (Téqui, 2005). Un biais très intéressant pour étudier cette mutation institutionnelle en cours, qui n’est en fait qu’une adaptation à l’univers démocratique, est l’évolution actuelle du fonctionnement financier de l’Église de France.
Très concrètement, aujourd’hui, un certain nombre de diocèses, qui sont au bord de la cessation de paiement, croient disposer d’un dernier recours dans le rançonnement de leurs paroisses, en même temps que dans la transformation des diocèses en une structure juridico-financière globale, de type entreprise à succursales.
La paroisse étouffée
Communauté stable de fidèles, généralement circonscrite dans un territoire, la paroisse est de soi l’unité de base de la fonction missionnaire et sanctifiante de l’Église. Canoniquement, elle jouit de la personnalité juridique, et possède les biens nécessaires à sa mission. Son « pasteur propre » est le curé, responsable de son troupeau dont il a la cura animarum. Jusqu’en 1987, il était dans la plupart des cas « inamovible » (l’évêque ne pouvait lui donner une autre charge qu’avec son consentement), étant pour ainsi dire « marié » à sa paroisse.
Pour mener à bien sa charge, sa paroisse bénéficiait financièrement du denier du culte, du casuel (honoraires donnés à l’occasion des sacrements), des dons et des legs, des revenus de ses immeubles. À charge pour elle de donner un traitement au curé, à ses vicaires, aux divers employés de la paroisse, sacristain, organiste, gouvernante, de couvrir les frais d’entretien divers. Ce qui permettait au curé d’organiser les œuvres paroissiales, de construire, si la paroisse était bien pourvue, des immeubles pour les besoins pastoraux divers, d’entretenir des écoles, etc. Les diocèses, pour leur part, bénéficiaient de dons et legs, de quêtes spécifiques, de revenus immobiliers, le tout permettant de pouvoir au traitement de l’évêque, des prêtres de l’administration diocésaine, au fonctionnement de la curie, et de soutenir de nombreuses œuvres, au premier rang desquelles le grand et le petit séminaire.
Mais en suite de Vatican II, concile comme on sait très “épiscopalien”, même si, en théorie, l’esprit de la loi d’Église, conforme au droit naturel, donne donc toujours la faveur à la subsidiarité sous tous ses aspects, le statut de la paroisse et de son curé a été progressivement rogné. Depuis le Code de 1983 le curé n’est plus inamovible, mais nommé « pour un temps indéterminé », sauf – exception qui est en fait la règle universelle – si la Conférence des évêques permet des nominations pour un temps fixé. En France les curés sont généralement nommés pour une durée de six ans renouvelables (et même, dans certains cas, contrairement au droit, des évêques ont multiplié les administrateurs, sans titre de curés, plus facilement révocables). Ils sont de ce fait, dans une époque lourdement idéologique, très dépendants de leur évêque. Si du moins celui-ci est dans la ligne générale imprimée par les structures de la Conférence des évêques, car dans le cas où l’évêque a des tendances traditionnelles, les curés se réapproprient miraculeusement leur stature ancienne…
On peut d’ailleurs remarquer que le gauchissement de l’application du motu proprio Summorum Pontificum est dû à cette tendance d’annihilation de la responsabilité curiale : alors qu’il prévoyait, de manière très traditionnelle, qu’il revenait au curé d’accepter la demande de messe tridentine d’un groupe stable, presque partout cette demande a, de fait, été traitée par les évêques.
Il faut ajouter que tout cela correspond aussi à la pression de la loi républicaine, qui ne connaît pas, depuis la Séparation, la personnalité juridique des paroisses, mais seulement celle des « associations diocésaines » acceptées par Rome depuis les accords de 1924, et qui gèrent tous les biens du diocèse et des paroisses.
Qui plus est, les ressources diocésaines n’ont cessé de s’amenuiser depuis les années soixante-dix. Des dépenses somptuaires, à cette époque-là, ont été faites pour construire des évêchés modernes, aménager à grand frais, dans les séminaires ou des couvents qui se vidaient, des maisons diocésaines, des foyers polyvalents, des salles synodales. Or, dans le même temps, les dons et legs diminuaient considérablement (ils vont désormais vers des œuvres et instituts qui correspondent à la sensibilité des donataires, par exemple les instituts traditionalistes), alors que les charges s’envolaient : religieuses remplacées par des salariés, dépenses d’entretien toujours plus lourdes. Le denier du culte, rebaptisé denier de l’Église, désormais capté en partie par les diocèses, de même que quêtes et casuel permettant, par la mise en place d’un mécanisme de péréquation, l’égalisation satisfaisante du traitement de tous les prêtres du diocèse.
Mais malgré des ventes régulières d’immeubles, la situation de nombreux diocèses de France est catastrophique. La baisse régulière du denier de l’Église, des quêtes et du casuel, conséquence de celle des pratiquants, fait que l’avenir des diocèses de France est, sous ce rapport également, des plus noirs. Du coup, la tendance épiscopale à réduire le périmètre d’indépendance des paroisses s’accentue aujourd’hui encore considérablement.
Le cas d’école du diocèse de Pamiers
Diocèse rural dont les églises se désertifient, Pamiers compte moins de vingt curés en charge de plus de 300 paroisses. L’évêque, Mgr Jean-Marc Eychenne, qui fut membre de la Communauté Saint-Martin, porte au maximum une tendance qui va se généralisant : faire du diocèse une entité unique parfaitement centralisée du point de vue pastoral, et, du point de vue économique, une entreprise dont l’évêque est le gérant et les curés, les salariés.
Ses inquiétudes compréhensibles, sa formation de religieux, son goût personnel pour les règlements détaillés au maximum, lui ont fait porter, le 29 juin 2017, un « décret sur la gestion économique et immobilière du diocèse de Pamiers » [vous pouvez nous le demander ici : mailto:administrateur@riposte-catholique.fr], qui fait l’étonnement des juristes, avant de faire, sans doute, pour un certain nombre de ses articles, celui des juges de la Signature apostolique : pour l’évêque de Pamiers, les paroisses canoniques ne sont que des relais d’un gros “machin” diocésain. Disons, à sa décharge, qu’une pénible affaire, qu’il a cru devoir faire régler non par les tribunaux canoniques mais par les tribunaux civils, d’un curé qui affectait à son profit personnel les dons de ses paroissiens, l’a beaucoup affecté, sans que cela explique la défiance qu’il manifeste vis-à-vis de ses autres curés (le décret les assomme de prescriptions tatillonnes destinées à assurer la “transparence”).
À Pamiers donc, toutes les ressources perçues au niveau paroissial, denier de l’Église, casuel, quêtes, produit des ventes de cierges, revenus locatifs, sont affectés d’un prélèvement de 45 % en faveur du diocèse (art. 1), ce qui, pour des paroisses de peu de revenus comme celles du diocèse de Pamiers, est considérable. Or, le Code de Droit canonique permet seulement à l’évêque de percevoir sur les personnes physiques et juridiques, comme les paroisses, soumises à son gouvernement « un impôt modéré » (can. 1263). Pour donner une comparaison, les paroisses de Paris, sans comparaison plus riches, subissent un prélèvement de 15 %, avec il est vrai des services communs paroisses-diocèse fort importants.
Le traitement des prêtres est de 750 € par mois, ce qui est honnête compte tenu du fait que les prêtres sont logés par la paroisse et sans charge de famille. Mais à Pamiers, ceux qui disposent d’autres ressources personnelles verront leur traitement réduit d’autant (art. 14), système tout à fait exogène au fonctionnement séculier et non pas religieux du clergé diocésain. Le nombre de messes avec honoraires de messes que peut célébrer un prêtre chaque mois est de vingt. Le surplus d’honoraires doit être remis au diocèse qui les redistribuera à des prêtres recueillant par eux-mêmes peu d’honoraires (art. 28). Cette disposition – qui existe dans un certain nombre de diocèses, mais non écrite – est contraire au droit qui fixe avec soin les implications de la responsabilité grave et strictement personnelle qu’endosse le prêtre qui reçoit une offrande pour dire un messe (les restrictions du Code sont que le prêtre ne doit pas en conserver plus que celles qu’il pourrait dire en une année et qu’il ne doit pas percevoir deux honoraires s’il célèbre deux messes le même jour). Bien sûr, si l’honoraire donné surpasse l’honoraire légal, il devient à Pamiers un don taxable par le diocèse (art. 1 et 31).
Les sommes déposées sur les comptes des paroisses pour leurs dépenses courantes ne peuvent excéder que quelques milliers d’euros, le surplus étant mis en dépôt sur les comptes de l’association diocésaine, qui se charge des placements. Toutes dépenses paroissiales non courantes nécessitent une concertation avec le Conseil diocésain pour les affaires économiques. Et toutes les questions relatives aux immeubles, propriété canonique – mais pas civile – des paroisses, sont examinées par ce Conseil.
Le plus étrange dans ces dispositions est sans doute dans le fait que les « dons paroisses », libéralités entre vifs ou post mortem faits spécifiquement par les donataires ou les légataires à telle paroisse, sont aussi ponctionnés de 45% par le diocèse (art. 1). Il n’est pas besoin de dire que de telles dispositions sont propres à “tuer la poule aux œufs d’or” et à décourager des bienfaiteurs en nombre déjà fort réduit.
Un alignement idéologique
Cette tendance, portée au maximum dans le document de Pamiers, fait des curés ayant charge d’âmes, jouissant d’une juridiction ordinaire (c’est-à-dire non pas d’une délégation mais d’une juridiction attachée à leur fonction), ecclésiastiques gravement responsables devant Dieu et devant les hommes d’un territoire d’Église, de simples salariés sans autonomie de l’association diocésaine. Si l’on ajoute que cette centralisation, tant dans la gestion que dans la pastorale, va de pair avec l’encadrement, au niveau local et diocésain, par des conseils de pastorale, économiques, liturgiques, on constate que la responsabilité des pasteurs est enserrée dans des réseaux globalisants qui décalquent le fonctionnement démocratique de nos sociétés. Alignement institutionnel qui paraît d’ailleurs bien dérisoire dans le contexte d’effacement effrayant de la présence de l’Église.
Bravo!
Vive la mort des paroisses!! Et bientôt celle des diocèses!! Alléluiah!!!
Vive les ordres, les fraternités et les communautés, derniers et seuls bastions de la vraie religion. Tout le reste est pourri à l’os, qu’ils crèvent tous!!!!
Vous êtes dure mais effectivement , vous avez raison .Les paroisses n’existent plus que de noms .Quand aux ordres , aux fraternités et aux communautés , vous vous faites des illusions .Etant moi même religieux , je peux vous dire que dans beaucoup de maisons religieuses , le fruit est pourri et que les supérieurs font comme cet èvêque avec des dérives en plus .Renseignez vous sur les fonds détournés pour entretenir des gigolos ou des cocottes , des viols en interne , des suicides etc : ce sera difficile car tout est caché soigneusement .
Effectivement tout cela n’incite pas a donner au denier du culte.
Msgr J-M Eychenne a suivi cette doctrine dans le loiret ou il a été quelques années vicaire général et c’est la meilleure formule,l est vrai que le catholique se sent plus catho de sa paroisse que du diocèse,il en va de même pour les associations catho! Ou est l’universalité de l’église !L’égise catholique résistera aux graves pbs à venir que si elle fait bloc et ne se divise pas sur des querelles de chapelle……Quand au denier du culte même s’il s’agit d’argent, les prêtres ne doivent pas l’ignorer et aider leur conseil de la paroisse s’il existe……
Bravo Jean Marc et toute mon amitié et mon soutien
HM
….;”si l’Eglise fait bloc et ne se divise pas sur des querelles de chapelle”.
Cherchez l’erreur : en ce moment, des “dubia” ont été publiés, et une “correction fraternelle du pape François 1er” a été publiée : ce ne sont pas des querelles de chapelle.
Le plus important est de savoir tout ordonner à la vérité, qui est une, y compris pour des choses qui semblent “petites” ou “matérielles”, les paroisses. Je crains qu’en les supprimant par des entités dans lesquelles les chrétiens ne peuvent pas vivre une vie de charité au quotidien, on porte atteinte à la vérité.
Bonjour,
Où avez-vous vu que Mgr Eychenne avait une formation de religieux? Cela n’apparait pas dans sa biographie.
http://www.eglise.catholique.fr/personne/mgr-jean-marc-eychenne/
Si c’est parce qu’il a fait partie de la Communauté Saint-Martin, sachez qu’il ne s’agit en rien d’une communauté de religieux, mais bien des prêtres et diacres diocésains ou séculiers.
http://www.communautesaintmartin.org/article/la-communaute-saint-martin-une-congregation-religieuse/
Confusion que l’on fait régulièrement avec d’autres sociétés de prêtres, ou “sociétés de vie apostolique”.
Assez, nous en avons assez.
L’on nous demande de l’argent pour construire un centre diocésain, du temps de Mgr. de Monléon – Aujourd’hui ce centre a été “cédé” à un groupe boudhisant. Tout cela pour ne pas grever un peu plus le budget diocésain.
Depuis que Mgr. Eychenne est arrivé, il n’est intéressé que par la périphérie, fidèle à quelques phrases de Madeleine Delbrel, s’entourant d’un économe à sa botte et d’une bénévole, pire qu’un cerbère ou d’une popessa.
Je ne donnerai plus au denier de l’église, je donnerai de la main à la main à mon curé – en lui disant bien :” C’est pour vous M. le Curé et pour personne d’autre ” –
Non content d’avoir renié sa formation et son apostolat de la Communauté Saint Martin, cet évêque veut “fermer” le diocèse de Pamiers.
Non je ne sui vraiment pas d’accord.
R.R
Vous pouvez donner à votre curé “de la main à la main” : ça ne changera rigoureusement rien. Il est tenu d’intégrer les dons en numéraire dans les recettes de la paroisse et ne peut le garder pour lui.
Je suis désolé mais un don remis à une personne pour elle-même est pour elle . C’est un principe de droit et de morale élémentaire. La volonté du donateur doit toujours être respectée. Je crois savoir que les honoraires de messe ne sont pas imposables car don manuel…avec le système de tout transformer en chèque ou virement ils ne vont pas tarder à l’être. Il va donc y avoir de le CSG sur les messes . Merci les responsables
Je pense que les seminaires qui sont deja desertes vont fermer faute de candidats les communautes vont etre un refuge je suis tristes pour nos bons pretres ils sont souvent deboussoles
Que les BONS prêtres, parce qu’ils en restent rejoignent la Tradition et quittent ces évêques destructeurs …………Le message de Jehanne d’Arc est clair, nette précis : – Dieu premier servi, et Dieu donnera la victoire –
C’est ont ne peut plus clair, surtout sur le plan spirituel.
“Nous voulons parler ici d’une évolution financière méconnue. Les évêques, depuis Vatican II, sont enclins à étouffer l’institution paroissiale….”.
Comme c’est curieux :
1) cette réalité existe à présent depuis plus de 20 ans dans tous les diocèses de France qui n’ont pas pour siège une “ville-monde”, les diocèses ruraux, pour commencer. Vous ne nous apprenez rien
2) “depuis Vatican II” : ai-je bien lu ? Vous dénoncez donc tout ce qui se fait depuis Vatican II, et leurs auteurs, “les évêques”. Allez, vous voulez nous faire le refrain, sinon la rengaine : ce concile était bon, mais les évêques étaient mauvais ou bien une autre rengaine : “vous dites que je critique Vatican II ? non, vous vous trompez, je critique l’esprit du concile, pas le concile….”. Là, il serait bon d’arrêter le double langage et de dire le plus simplement du monde que c’est Mgr Lefebvre, accusant le concile et “ses oeuvres” parmi celles-ci, la disparition des paroisses, qui avait raison, et aujourd’hui ses héritiers (qui sont en principe à la Fraternité Saint-Pie X).
Oui tous les diocèses font un peu ça. Mais ce n’est pas une raison…les prêtres ne sont plus que des salariés sans statuts ( celui qui bouge se retrouve dans un placard) et les fidèles sont bons à payer ( ils n’ont meme plus d’ obsèques correctes). En fait on nous dit que les curés ne sont pas d’institution divine c’est peut être vrai mais ce sont eux qui font le travail. Certains évêques seraient si heureux s’ils pouvaient se passer de prêtres …La crise des vocations est aussi à chercher par là. Quant à dire “serrez les rangs pour faire bloc” ( et surtout pas de critique) c’est tout simplement stupide et suicidaire…
C’est la faute à Pie X : il ne fallait pas interdire les associations cultuelles… paroissiales ! Sérieusement: il est vrai que les diocéses sont gérés par une association diocésaine unique: tous les comptes paroissiaux ou diocésains font l’objet d’une comptabilité unique, certifié par un commissaire aux comptes indépendant. Tout don “gardé” par le curé ou la paroisse équivaut à un detournement de bien social. Le droit canon doit s’adapter au droit civil des associations.
Le prélèvement de 45% sur les revenus des paroisses peut paraître élevé: il s’explique par le fait que toutes les rémunérations des prêtres – honoraires de messe compris – et les charges sociales sont à la charge du diocése. Le denier ne couvre plus ces charges. Le diocese a diminué le nombre de ses salariés laics de 20 à 7. L’auteur de l’article me semble fort mal informé. Si dans le passé les paroisses ont pu paraitre autonomes financierement, ce temps est révolu en raison d’une application stricte du droit s’appliquant aux associations.
Ce qui est en cause Rascol ce n’est pas la comptabilité mais bien les choix budgétaires qui sont fait dans la dépense.Combien de dépenses totalement inutiles. J’ai vu de près comment fonctionne un conseil économique, c’est un véritable scandale: revues paroissiales (qui vous explique qu’il faut voter MACRON au moment des élections!) subventionnées a grand frais (50% du budget de notre doyenné), idem pour certaines librairies cultuelles qui ont un monopole de fait des livres de KT ( a charge intégralement des parents bien sûr sans compter autres frais d’inscriptions et dons obligatoires et on s’étonne que les parents n’envois plus leur enfants au KT), frais de fonctionnement exorbitants (30% de la dépense dans mon doyenné) et par contre pas un centime (même pas de ligne budgétaire!) pour les œuvres de charité. Et tout cela bien sûr dans la plus parfaite opacité avec ordre de ne pas communiquer aux paroissiens.
Je ne parlerai même pas des emplois réservés de laïc ou l’on place copains et copines.
Que beaucoup de diocèse (un très grand nombre en fait) soit en très grande difficulté financière (voir déjà en faillite) personne ne le conteste encore faut-il en comprendre la cause pour trouver les remèdes. Les faits sont têtus et la responsabilité revient a 50 ans d’errance moderniste dans l’Eglise catholique de France.
Quand a l’aide que nous apportons a nos saints prêtres nous ne sommes pas si bêtes et c’est en nature que nous les aidons pour justement éviter le racket ( 45% des recettes paroissiales vous m’excuserez mais je ne vois pas d’autre qualificatif) du diocèse.
De toutes façon lorsque l’on voit le volume d’ordination en France = 79 diocésaines en 2017 (1 n’étant pas valable), dont les ordinations de prétres des MEP, de St MARTIN, de l’EMMANUEL ………… Mais ouvrez les yeux, ils n’osent même plus communiquer sur le nombre de séminaristes au Séminaire Français de Rome : 25 toutes années confondues !!!!
Les Évêques de France sont face à la réalité de leurs ” fruits “. C’est à dire pas grand chose, plus rien du tout !!!!!
ILS ont tout simplement TUÉS l’église du Christ en France, ils sont les complices ACTIFS de l’ASSASSINAT de la fille aînée de l’Église, à force de connivence avec le relativisme et le lèche botte aux mondes. Tant et tant d’accommodements avec l’ennemi, la laïcisme maçonnique. Poupard , DubosC, au Siècle cette antichambre de la franc-maçonnerie et j’en passe.
Le dernier en date ce pseudo Évêque du Puy, ancien destructeur au diocèse d’Evry, qui détruit le peu de sacralité qu’il pouvait rester dans son diocèse chassant les prêtres” trop ” catholiques. Ce que j’écris est terrible, mais c’st malheureusement la traite vérité.
Et ils osent critiquer, faire la fine bouche, et bien qu’ils gèrent les déficits abyssaux de leurs diocèse en faillite, c’est tout ce qu’ils leurs restent. De toutes façons 97% d’entre eux n’ont pas la Foi !!
@Courivaud
Cher ami, cher frère, quelques uns de vos arguments me paraissent améliorables.
– d’abord vous prêtez beaucoup de pensées, arrières-pensées et arrières-arrières pensées à l’auteur de l’article. Dans le monde politique, c’est la tactique que l’extrême gauche utilise pour terroriser systématiquement tout ce qu’elle répute lui être adverse. Ce n’est pas sain. Surtout pour accuser. La charité excuse tout. In omnia caritas – et je vais essayer de l’appliquer aussi ici.
– ensuite, nous ne serons pas jugés sur notre acceptation ou non des textes du Concile Vatican II. Manifestement, certains textes du concile ont été interprétés par les ennemis de l’Eglise dans un sens qui a structuré et renforcé leur action de destruction. Oui. Cette oeuvre de destruction se poursuit aujourd’hui. Oui. Mgr Lefebvre l’avait vu et annoncé ? Pourquoi pas. Mgr Lefebvre avait-il raison ? non.
Trop facile ? Le concile est mauvais puisque ses fruits sont mauvais. D’accord. Mgr Lefebvre s’est trompé, puisque ses fruits sont mauvais.
Une preuve : la fixation sur le Concile Vatican II. Qu’il y ait eu de mauvais fruits, c’est évident. Mais la fixation dessus devient d’une part un peu maladive, et d’autre part – le plus important – fausse tout le diagnostic pour savoir quoi faire.
Si tout le mal vient de Vatican II, alors pour tout rétablir il faut démanteler tout ses enseignements et revenir à la situation antérieure. Alors tout sera rétabli. C’est deux fois faux. Cela ne résoudra rien, et ce n’est pas là qu’est le problème. Nous ne serons pas jugés sur notre attitude pour ou contre le Concile. C’est un épiphénomène. La preuve ? Luther n’a jamais connu Vatican II. Les jansénistes non plus. Lénine non plus. Caïn non plus. Adam non plus. Staline non plus. Hitler non plus. Les fondateurs de la franc-maçonnerie non plus. Vatican II n’est pas la source du Mal. Lutter contre Vatican II, c’est lutter contre un moulin à vent, ou comment perdre (vous ne gagnerez pas contre le moulin) et se perdre (si vous perdez l’amour et ses compagnes humilité et douceur, vous vous perdrez. En enfer, il y a des savants, il n’y a pas d’humbles).
Nous serons jugés sur l’amour. L’amour de Dieu et l’amour des autres.
Non pas dans l’amour dilué de la démocratie universelle. Je parle ici de l’amour de Dieu comme ont pu l’avoir la Vierge Marie, Marie-Madeleine, le Bon Larron, Marguerite Marie Alacocque, Pierre-Julien Eymard, le curé d’Ars, Saint Louis… L’amour qui brûle !
L’amour pour les autres, pas celui de Polnareff (on ira tous au Paradis), celui de François d’Assise, de Vincent de Paul, de Charlemagne (oui, oui), du curé d’Ars (toujours lui)…
En résumé, cher frère, la source du mal ne nous est pas extrinsèque (haro sur Vatican II), elle est en nous et ce n’est pas une posture idéalisante ! C’est extrêmement concret ! Si j’étais saint (j’en connais), les âmes m’écouteraient spontanément. Si elles ne le font pas, alors je dois me combattre moi-même, et rentrer en moi-même – non pas pour me taire, mais pour être sûr que je m’efface suffisamment pour laisser Dieu se manifester. Luttez contre Vatican II, vous deviendrez un rageux. Luttez contre vos défauts (ce qui a peut-être fait défaut à Caïn et successeurs), et vous deviendrez saint avec l’aide de Dieu, et vous convertirez.
Pardonnez ce long développement – c’est trop bête de voir des âmes fondamentalement droites et généreuses (je parle de vous là) risque de louper l’objectif: l’amour (vrai et brûlant) de Dieu, et le bon combat. Ne vous trompez pas de cible, et priez pour moi, je vous en serai reconnaissant.
En union dans le Coeur Sacré de Jésus,
Pour Arome :
Aux lecteurs de juger à présent de la teneur de vos propos et des miens.
C’est intéressant, mais avez-vous interrogé l’économe de ce diocèse sur les raisons qui l’ont poussé à établir ce règlement diocésain ?
Si les curés ne sont pas d’accord avec ce règlement et considèrent qu’il contrevient au droit, qu’ils agissent selon le droit.
Car une loi diocésaine d’une telle nature est validée par le chancelier – qui valide sa conformité juridique – et se prend après consultation d’au moins trois conseils : conseil diocésain pour les Affaires économiques, collège des consulteurs et conseil presbytéral, sans parler du conseil épiscopal en premier lieu.
Il me paraît donc un peu court d’accuser Mgr Eychenne d’avoir agit en autocrate. Ou alors les autres n’ont pas assumé leur rôle : ils n’ont qu’à s’en prendre à eux-même. En instance ultérieure il reste le conseil de médiation et l’archevêque métropolitain.
Donc où cette loi est inique, et les coupables sont ceux qui restent les bras croisés, ou elle ne l’est pas… En ce cas la bonne question à se poser est pourquoi en est-on venu à une telle évolution ? Et accuser le tempérament de l’épiscope sans se demander s’il n’aurait pas des motifs réels et concrets me semble un peu court.
Si justement on veut rétablir la confiance des fidèles donateurs, il faut en sortir de l’opacité de certains fonctionnement paroissiaux ou presbytéraux…
Interrogez les économes diocésains sur leur marge de manœuvre, leurs contraintes…
Il y a une zone de conflit entre le droit civil français et le droit canon. Au regard de ce dernier, le curé est maître en sa paroisse: il dispose des biens de celle-ci, immobiliers et mobiliers. Il en va tout autrement au regard du droit des associations: les décisions concernant ces biens sont prises collectivement, en bureau,en conseil d’administration ou en assemblée générale. Depuis 1924, chaque diocése est géré au plan civil par une seule association diocésaine. Longtemps ces associations ont fonctionné à la bonne franquette, laissant les curés gérer leurs biens et leurs comptes. Pourquoi n’en est-il plus ainsi ? Parce qu’il y a eu des detournements de fonds dans toutes sortes d’associations, y compris écclésiales, qu’elles doivent rendre des comptes à leurs donateurs et qu’elles doivent rendre compte de l’utilisation de l’argent public reçu: c’est le cas des diocèses, subventionnés par le biais des dons déductibles des impôts. Les dioceses peuvent être contrôlés par les chambres régionales des comptes. D’ou l’application stricte du droit associatif et la perte de pouvoir des curés et des évêques qui doivent soumettre leurs pouvoirs de gestion aux instances associatives, l’éveque etant président de l’AD et l’économe trésorier. On voit par là: 1) Que les décisions prises par le diocése de Pamiers n’ont aucun rapport avec Vatican II et ne sont que les conséquences logiques des dispositions de 1924; 2) Que tous les dioceses devront imiter Pamiers, qui n’a fait que se mettre en conformité avec la loi.Quand bien même le curé perdrait-il tout pouvoir sur les biens, ne serait-ce pas conforme aux directives des apotres instituant les Sept ?
En ce qui concerne le droit canon, il conserve toute sa valeur en ce qui concerne la vie spirituelle et sacramentelle. Pour l’administration temporelle des biens, il doit nécéssairement s’adapter au droit civil local.
avec notre précédent évêque je ne donnais plus au denier… à la lecture de votre info & des commentaires, je n’ai AUCUNE envie de donner ! car il y a bien d’autres mouvements d’Eglise qui ont besoin d’aide & qui prie pour nous. la transparence n’existe pas ds les comptes du diocèse qui a fait des dépenses somptuaires. cela est révoltant.
je crois en Dieu en Marie aux saints au curè mais surtout pas au clergè a la banque du vatiquant comme en politique tout pour moi ?DIEU c’est toi moi les petits!les autres votre temps est compter !!!!