Pendant près de 20 ans, la messe dans la forme extraordinaire a été célébrée à Sens le 5ème du dimanche du mois… soit 4 fois par an, une application fort peu généreuse du Motu Proprio Ecclesia Dei et de Summorum Pontificum. A une vingtaine de kilomètres de là, la messe était également célébrée en la chapelle de la Maison Notre-Dame du Rosaire à Brannay, maison donnée à la Fraternité Saint-Pierre dans les années 1990 au décès du RP François Réveilhac, missionnaire apostolique, et qui a été le siège du District de France jusqu’en 2014. Cette petite chapelle, aménagée dans une pièce de la maison, a eu le mérite de permettre aux fidèles locaux d’assister à la messe mais ne permettait pas de développer l’apostolat local. Le déménagement du siège du district a, en plus, réduit la présence locale de prêtres. Le département de l’Yonne, bien que fortement déchristianisé, connait les grandes mutations depuis 25 ans qui ont amené des déplacements de populations vers des villes périphériques à la région parisienne, comme à Orléans, Vernon, Compiègne, Chartres ou encore Sens, ainsi de nombreuses familles se sont installées dans ces villes créant aussi de nouveaux besoins y compris liturgiques !
Depuis début septembre, la messe dans la forme extraordinaire est célébrée tous les dimanches et fêtes à 9h à l’église Sainte-Mathie (Bd Maupeou) à Sens par l’abbé Hubert Coeurderoy, en charge des apostolats de la FSSP dans le diocèse de Sens, une fois par mois il est remplacé par un prêtre diocésain.
A Auxerre, à la Chapelle Notre-Dame de Lorette, la messe est également célébrée tous les dimanches et fêtes à 11h15 (à partir du 8 octobre) par un prêtre du diocèse et l’abbé Coeurderoy.
Renseignements : 01 60 72 58 50 (Fraternité Saint-Pierre – desservi par la Maison Sainte-Thérèse de l’Enfant Jésus – Fontainebleau)
Dommage que la messe ne soit célébrée qu’ qu’a l’autre bout du diocèse .Les chrétiens qui se voient refuser l’accès aux rares messes du secteur Ancy le Franc auraient aimé avoir une messe de temps à autre !
“de temps à autre”, comme à Angoulême ?
Non, n’y pensez-pas !
Je crois qu’en réalité, il serait temps de constituer une association nationale “Summorum Pontificum” qui obtienne le statut d’association de fidèles “représentatifs” auprès de la Conférence des évêques de France (pour une fois que ce machin servirait à quelque chose) et se comporte comme un groupe de pression, pour le moins.
Cela éviterait de telles différences de traitement, fondée sur le pur arbitraire.
Pourquoi “Una Voce” ne joue toujours pas un tel rôle ?
“En charge” : r-Riposte Catholique se met , depuis un certain temps déjà, à la “novlang” ! Pourquoi comparer ce pauvre abbé à une batterie, en charge, alors qu’il serait plus économique en caractères d’être “chargé” et plus proche du sens latin de la “cura animarum” !