L’évêque de Narbonne, Mgr Alain Planet, a prévenu les organisateurs de concerts prévus dans les églises de Nébias et Ginoles qu’il leur enverrait un huissier et les poursuivrait devant le tribunal administratif eux et les maires des communes concernées, si ces concerts avaient lieu.
Interrogés, les maires ont maintenu la date et la tenue des concerts, quitte à aller jusqu’en procès pour, disent-ils, “changer une loi devenue obsolète”. Légalement, la liste des chansons doit être remise au prêtre desservant de l’église où doit avoir lieu le concert, liste transmise à l’évêque qui donne ensuite -ou non- son autorisation. Et c’est normal puisque les églises, bien que propriétés de l’Etat, sont affectées exclusivement à l’Eglise.
L’un des maires compte juger du bien fondé des concerts à la place de l’évêque =
“Les maires ne sont pas des imbéciles et n’ont jamais fait venir des troupes de franch can can dans leurs églises ni organiser des concerts anti-religieux”.
Selon lui, cette affaire relève d’“une montée de l’intégrisme”. Sic, c’est intégriste de faire respecter le droit de l’Eglise. Pour mémoire, les concerts qui ont lieu dans les églises ne peuvent être que des concerts de musique sacrée. Pour plus d’informations, ils peuvent consulter les Orientations de l’Eglise de France.