Le 4 août dernier, le cardinal Fernando Filoni, préfet de la Congrégation pour l’Évangélisation des peuples, était à Ars pour honorer le saint curé Jean-Marie Vianney. Il a déclaré :
«Le Curé d’Ars dans sa vie sacerdotale n’a jamais ignoré la vie spirituelle d’un simple bon chrétien : il savait bien que pour être un bon pasteur, il était avant tout nécessaire de vivre et de cheminer dans la grâce sanctifiante.»
«En ce lieu, comme chrétien et prêtre, il s’est sanctifié dans la prière, dans la pénitence et dans l’humilité. Ici encore, des hommes et des femmes à la recherche de Dieu cherchaient et cherchent encore paix et réconfort intérieur, en sachant bien qu’il n’a pas épuisé sa mission spirituelle, mais qu’au contraire, il la poursuit. Ici d’innombrables prêtres viennent trouver de l’inspiration pour leur propre vie sacerdotale.»
Le cardinal Filoni a rappelé
«son enfance difficile au temps de la Révolution, ses difficultés dans les études et sa piété simple et profonde, à l’école, d’abord, de sa mère, puis de don Balley, qui comme père spirituel l’a encouragé et accompagné dans ses premières années de vie pastorale.»
L’humilité, la pauvreté, l’obéissance et la chasteté sont ses quatre solides colonnes :
«Ces vertus furent de constantes compagnes de vie ; avec elles il dialoguait et par elles il fut aidé dans son itinéraire humain durant 73 ans.»
«l’amitié avec Jésus, doux et humble de cœur, fut la dimension constante de toute sa vie ; de l’enseignement du Christ à travers ses leçons et inspirations de vie durant ses 40 années de ministère sacerdotal comme curé de ce village ; la prière, ensuite, était simple et profonde, comme total fut son filial amour pour Marie».
La veille, le cardinal avait donné une conférence sur le saint curé.