Massimo Franco, journaliste politique de premier plan en Italie, a minimisé la « thérapie de choc » que le pape François voulait imposer à la réforme financière du Saint-Siège, en raison de ses « très minces » résultats. Dans un article du Corriere della Serra de samedi dernier, le journaliste rend hommage aux « efforts généreux » du pape, mais souligne qu’en matière financière les choses sont revenues « à la normale », c’est-à-dire à la situation antérieure. Il y voit la main de la Secrétairerie d’État confortée par la démission, le 20 juin dernier, de Libero Milone, financier italien et expert en comptabilité, qui avait été recruté en 2015 pour procéder à un audits général des finances du Saint-Siège, puis par le départ, sans doute sans retour, du cardinal George Pell, préfet du Secrétariat pour l’économie. Massimo Franco fait le pronostic qu’une troisième personnalité ne tardera pas à rejoindre les deux premières : le Français Jean-Baptiste de Franssu, président de l’Institut pour les œuvres de religion (IOR). « Épuisé » et traité « froidement » par la Secrétairerie d’État et la Curie, il pourrait démissionner cet été ou, au plus tard, à la fin de l’année. La fin annoncée du motu proprio du 8 juillet 2014 ?
L’éclat anticipé ne s’est pas réalisé
Difficile de donner une juste opinion dans un seul commentaire….
Créer un fonds au Luxembourg pour profiter d’opportunités de placement ?
Hum ! Peut-être vaut t’il mieux enterrer cela et s’employer à gérer parcimonieusement un patrimoine et une trésorerie multi-devises, ce qui n’est déjà pas une mince affaire.