Le cardinal George Pell est arrivé hier en Australie par un vol en provenance de Singapour. L’archidiocèse de Sydney a signalé ce même jour que le cardinal, en raison de son état de santé et sur les conseils de ses médecins – il a souffert de sérieux problèmes cardiaques –, avait fait plusieurs escales depuis son départ de Rome. Inculpé le 20 juin dernier pour de supposées agressions sexuelles qui remonteraient, pour la plus ancienne, à 1961 (voir ici et là), le cardinal Pell devrait se présenter comme inculpé libre devant le tribunal de Melbourne le 26 juillet prochain, ce qui l’autorise à demander d’être laissé en liberté sous caution. Le pape François avait autorisé le préfet du secrétariat pour l’Économie à prendre un congé exceptionnel pour se rendre en Australie. Le cardinal a déclaré qu’une fois lavé de tout soupçon, il retournerait à Rome pour y reprendre ses fonctions curiales. La chose est peu probable ne serait-ce que par la durée évoquée pour ce procès : plusieurs mois, voire plusieurs années… L’éloignement définitif du cardinal du Saint-Siège, s’il est confirmé, ne ferait pas que des malheureux à la Curie.
Le dossier du cardinal Pell sera aussi classé sans suite comme celui du cardinal Barbarin de Lyon: à quoi bon de porter plainte? Les procureurs risqueraient de conduire les victimes à se faire justice eux-mêmes…c’est une bombe à retardement!
Les importantes affaires de justice en Amérique,,Australie,France,Allemagne,et même au Vatican et du fait des frais d’avocats et de versements d’indemnités importantes aux victimes laissent les caisses vides de l’église, on demande trop rarement l’avis des fidèles chretiens ,à quant une réaction du pape sur toutes ces affaires ?
Calomnie dans le cas !