Le cas des Franciscains de l’Immaculée (FI) est désormais devenue emblématique… jusqu’à s’afficher sur les murs de Rome. Malgré cette publicité bien involontaire, il est à déplorer que la presse écrite francophone – même catholique – n’ait pas témoigné à l’occasion d’une bonne connaissance de l’affaire ni même manifesté l’envie d’approfondir le choix des auteurs des affiches. Car si l’affaire des Dubia était clairement évoquée, et désormais mondialement connue, les autres griefs méritent également le détour de l’analyse parce qu’ils permettent une connaissance plus étendue et plus fine de l’action du pape François. Peut-être est-ce précisément là la crainte de certains commentateurs.
Pour revenir sur les FI, nous tenons à réaffirmer notre stupeur devant le traitement réservé à un institut religieux dont aucun membre n’a jamais eu droit ni à une enquête sérieuse ni à un procès équitable, ce à quoi même les coupables ont droit. La Congrégation des religieux fut sollicitée de nombreuses fois par de nombreuses personnes sans qu’elle ne puisse clairement – même en interne – proférer un grief qui justifierait les sanctions prises. Un tel silence laisse supposer une injustice aussi profonde que scandaleuse qui, encore aujourd’hui, livre le bien peu catholique spectacle de dépositaires de l’autorité en guerre – injuste, donc – contre certains fidèles à qui rien n’a pu être reproché, ni quant à la foi ni quant aux mœurs.
Le mot guerre n’est pas trop fort si l’on en juge par les derniers développements évoqués par notre confrère italien Marco Tosatti. En même temps que l’affaire des affiches – il semble que ce ne soit que pure coïncidence – le fondateur des FI recevait des commissaires une mise en demeure à propos des biens gérés par les associations civiles qui soutiennent matériellement l’institut : il devait les restituer au Saint-Siège. Stupeur de l’intéressé : il n’est en rien propriétaire ou gestionnaire des biens et une restitution est métaphysiquement impossible car ces biens n’ont jamais appartenu au Saint-Siège, ni en fait ni en droit. D’autre part les commissaires exigeaient de sa part une lettre à tous les membres de l’institut en les invitant à suivre aveuglément leurs futures dispositions. Nous pouvons y voir une allusion à peine voilée au désir d’escamoter deux des plus beaux fleurons des FI : le vœu marial et la pauvreté radicale, même en commun. Ce dernier élément est la raison de l’existence des associations susmentionnées. Il y a évidemment un hic : ces deux éléments ont été formellement approuvés par l’Église en 1998 et en l’absence de preuves d’abus en la matière – ce qui est le cas en l’espèce – il n’y a pas lieu de les ôter de la forme de vie des FI. Encore une fois, la désagréable impression d’abus de pouvoir, présente depuis le début, se confirme.
Cette pression mise par les commissaires en février n’a pas porté ses fruits et elle a donc été dernièrement renouvelée. Il est toutefois permis de s’interroger : en cas de mise à exécution des menaces – on parle de suspension a divinis pour le fondateur, le Père Stefano Manelli – le Saint-Siège n’aura rien gagné et aura condamné un innocent… et après ?
Les membres des associations connaissent la situation du Père Manelli et n’ont aucune confiance dans les commissaires qui, du reste, n’ont jamais cherché à la gagner. Forts de décisions de justice civile en leur faveur, ils ne devraient pas céder à leur chantage odieux malgré l’attachement affectif au fondateur et donc la situation conflictuelle devrait se prolonger également avec les laïcs. Les commissaires n’auront vraiment rien gagné.
En attendant, l’institut continue de se vider et n’attire plus guère. Cela est tristement banal lorsque l’on connaît l’état de la vie religieuse dans le monde, mais cela est surtout triste pour toutes ces vocations authentiquement franciscaines que l’on empêche de se réaliser.
De pire en pire.
Le relativisme forcené des ennemis de notre Seigneur infiltrés au sein même de l’Eglise n’auront de cesse de détruire ce qui n’est que grâce !!! Cette engeance à vouloir absorber les biens matériels des congrégations ou autres Organisations ………. est de plus en plus inepte.
Comme disait un abruti du 15°, qui aurait put être de mes relations, (si il n’entait pas abruti) : ” mort aux cons ” !!! Volpi en a fait d’ailleurs l’expérience ………..
quelle honte, qu’ont-ils fait de mal?
Lorsqu’on lui parle des “dubia”, le pape fait mine de jeter quelque chose par dessus son épaule d’un revers de main . Signe que l’affaire est close.
Il faut garder espoir et confiance dans le Seigneur + + +
Les Frères et Soeurs Franciscains de l’Immaculée n’ont qu’à se rapprocher de la Fraternité Saint Pie X en conservant leur autonomie,Bergoglio et ses amis ne sont pas immortels ,tout comme leur concile,la page va se tourner avec un clergé plus traditionnel!