Élu le 14 octobre 2016 à la tête de la Compagnie de Jésus, le R.P. Arturo Sosa est un Vénézuélien de 68 ans, et donc le premier « supérieur général » non européen depuis la fondation des Jésuites.
Un article d’hier du journal britannique Catholic Herald, reprenant celui paru la veille dans Info Vaticana, nous révèle un bien troublant aspect de la personnalité du R.P. Sosa : son enthousiasme pour le dictateur Fidel Castro…
En 1989, alors que Castro était sur le point d’arriver en visite officielle au Venezuela, 911 « intellectuels et artistes » signèrent un Manifeste souhaitant, avec enthousiasme, la bienvenue au Lider maximo. Saluant sa victoire sur le régime de Batista comme une « victoire exemplaire sur la tyrannie, la corruption et la servitude » et un modèle pour une Amérique latine « juste et indépendante », les signataires souhaitaient « exprimer publiquement » leur « respect » à Fidel Castro « principal dirigeant de la Révolution cubaine » pour tout ce qu’il avait « accompli pour la dignité de [son] peuple et donc pour toute l’Amérique latine ». Le Manifeste affirmait que « seule une cécité idéologique pouvait nier la place que le processus que [Fidel Castro] représente, occupe dans l’histoire de la libération de nos peuples ».
Le 810ème signataire de ce manifeste n’était autre que « Arturo Sosa, s. j., Centro Gumilla », le Centro Gumilla, centre de recherche et d’action sociale jésuite à Caracas, ayant été sous sa direction jusqu’à ce qu’il devienne supérieur général des Jésuites dans son pays en1996…
ce que tu as caché aux sages et aux savants, tu l’as révélé aux tout-petits
Les jésuites sont “sages et savants” trop souvent. D’où leurs fourvoiement
Garmon
Pour qui a connu les jésuites de cette époque en Amérique Latine cela n’a rien de surprenant. L’attention des catholiques était ailleurs ; les seuls informateurs en France étaient le CCFD et le réseau Charles Antoine. C’est d’ailleurs toujours le cas. Aucun effort de la part des informateurs alors qu’on nous abreuve de la théologie du peuple qui est celle du pape !
Les jésuites inspirent la méfiance.
Quel que soit leur niveau de responsabilité.
C’est que la plupart d’entre eux, fort instruits (sinon bien instruits), font preuve dans leur sacerdoce, d’orgueil intellectuel.
Adossés à ce qu’ils croient être une intelligence supérieure, ils prennent des libertés avec le Magistère et la Tradition.
Mais, au fond, est-ce si grave ?
Presque personne ne les écoute.
Cher Hervé,
Si vous aviez travaillé en Amérique latine vous auriez constaté que les Jésuites ont de tels réseaux que rien ne s’établit sans eux ; ils dominent tout par la puissance de leurs écrits répandus surtout le continent. Du Mexique au Chili et en Argentine -sauf au Brésil- ils sont partout dans toutes les institutions !
Quand aurons-nous des informateurs véritables dans ces pays ?