Nos lecteurs attentifs de Perepiscopus connaissent déjà Mgr Jacques Turck, prélat de sa Sainteté, curé à Issy-les-Moulineaux, auquel nous avions déjà consacré un article en 2012, à l’occasion, déjà, de la dernière élection présidentielle, pour laquelle il condamnait le Front National, mais aucunement les autres partis qui promeuvent le crime de l’enfant à naître.
Il récidive cette année, avec des talents macronistes… En effet, après un plaidoyer devenu assez banal en faveur de l’immigration, il en vient à parler de l’identité de la France, ou plutôt de la non-identité de la France :
notre pays n’est pas chrétien. Imaginer le contraire, même en ses racines, n’a pas de sens. Ce serait rêver d’une identité perdue qui ne correspond à aucune réalité dans l’histoire. Seules des personnes peuvent se dire disciples chrétiens de Jésus, et non pas un pays ou une nation. Vouloir désigner l’identité de notre pays par la culture chrétienne, c’est l’imaginer avec autant de sincérité que d’ignorance ! L’identité dont nous héritons comme d’une très belle richesse, fait de nous un peuple dont les visages sont métissés et bigarrés et toujours en voie de l’être davantage. C’est cette identité que l’on défigurerait en se recroquevillant. Ce serait trahir la foi chrétienne que de choisir un tel projet de société. C’est pour cela qu’au moment des choix, la foi chrétienne interroge ceux de ces choix qui sont contraire à la catholicité que nous professons chaque dimanche. Celle-là même qui a conduit certains de nos citoyens à devenir chrétiens. Il nous appartient d’inviter les autres à le devenir, et cela ne peut se faire que de manière pacifique.
Faut-il lui rappeler l’Evangile ?
Allez ! De toutes les nations faites des disciples : baptisez-les au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit
Ou cette homélie de saint Jean-Paul II :
Alors permettez-moi, pour conclure, de vous interroger:
France, Fille aînée de l’Eglise, es-tu fidèle aux promesses de ton baptême?Permettez-moi de vous demander:
France, Fille de l’Eglise et éducatrice des peuples, es-tu fidèle, pour le bien de l’homme, à l’alliance avec la sagesse éternelle?