Un lecteur nous a transmis le lien vers le post de notre confrère New Liturgical Movement
Beaucoup de nos lecteurs auront entendu parler des diverses coutumes liées à l’enlèvement de l’Alléluia de la liturgie à partir du dimanche de la Septuagésime. Dans les livres liturgiques romains, cela se fait de la manière la plus simple possible : À la fin des vêpres du samedi précédent, l’Alléluia est ajouté deux fois à la fin de “Benedicamus Domino” et “Deo gratias”, qui sont chantés sur le ton pascal. Le mot est alors abandonné complètement de la liturgie jusqu’à la veillée de Pascale. Dans certains usages médiévaux, cependant, l’Alléluia a été ajouté à la fin de chaque antienne de ces Vêpres, et un certain nombre d’autres coutumes, certaines formellement inclues dans la liturgie et d’autres non.
L’une des plus populaires était d’écrire le mot sur une planche ou un morceau de parchemin, et puis après les Vêpres de l’enterrer dans le cimetière, afin qu’il puisse être déterré de nouveau le dimanche de Pâques.
Vous trouverez ci-dessous les photos de cet usage à La Longe les Maures, par un prêtre de la Fraternité de Saint Joseph Gardien.
Merci pour ce bel article exhumant cette pratique. Juste une petite correction, il s’agit de La-Londe-les-Maures dans le diocèse de Toulon.