Voici, d’abord, la traduction de la version anglaise du communiqué officiel de l’Ordre de Malte diffusé autour de midi hier 25 janvier :
« Le Grand Magistère de l’Ordre souverain de Malte annonce que le Grand Maître Fra’ Matthew Festing a convoqué une session extraordinaire du Souverain Conseil le 28 janvier 2017 pour l’acceptation de [ou à fin d’accepter] sa renonciation à la charge de Grand Maître. Ceci conformément à l’article 16 de la Constitution [ou Carta Costituzionale] de l’Ordre souverain de Malte ».
Que dit l’article 16 de cette charte constitutionnelle :
« La renonciation à la charge de Grand Maître doit être acceptée par le Souverain Conseil et communiquée au Saint-Père sous peine d’être sans effet » (en italien, langue officielle de l’Ordre : « La rinuncia all’officio di Gran Maestro deve essere accettata dal Sovrano Consiglio e comunicata, a pena di inefficacia, al Santo Padre »).
Le communiqué d’hier de la Salle de presse du Saint-Siège (voir ici) stipulait que le « 24 janvier 2017, lors d’une audience avec le Saint-Père, Son Altesse Fra’ Matthew Festing a démissionné de ses fonctions de Grand Maître de l’Ordre souverain militaire de Malte ». Cette rédaction est ambiguë. Le Grand Maître n’a pu qu’accepter de présenter sa renonciation au Souverain Conseil de l’Ordre, accédant ainsi à la demande du Souverain Pontife. Constitutionnellement parlant, le Grand Maître ne peut pas remettre sa renonciation directement au Pape : c’est le Souverain Conseil qui, après l’avoir acceptée, communique cette renonciation au Saint-Père. Que se passerait-il si, par improbable, le Souverain Conseil refusait la démission du Grand Maître ? Rappelons toutefois que le Souverain Conseil avait soutenu la décision du Grand Maître de limoger le baron Albrecht von Boeselager, Grand Chancelier de l’Ordre, pour des affaires troublantes de distributions de préservatifs au Myanmar et en Afrique.
Le communiqué de la Salle de presse présente encore une autre impropriété puisqu’il précise que le « 25 janvier, le Saint-Père a accepté sa démission ». Le Pape n’a pu qu’accepter que le Grand Maître présente sa renonciation au Souverain Conseil. La rédaction du communiqué pourrait laisser entendre que le Grand Maître aurait démissionné entre les mains du Souverain Pontife, et qu’il ne serait plus en fonction, ce qui est faux : il l’est toujours au moins jusqu’à ce samedi 28 janvier.
Le communiqué dit encore que le « gouvernement de l’ordre sera assuré ad interim par le Grand Commandeur ». C’est, en effet, ce dont dispose l’article 17 § 1 de la charte constitutionnelle de l’Ordre : « En cas d’empêchement permanent, renonciation ou mort du Grand Maître, l’Ordre est régi par un Lieutenant Intérimaire en la personne du Grand Commandeur qui peut accomplir les actes d’administration ordinaire jusqu’à la cessation de la vacance de la charge », c’est-à-dire jusqu’à l’élection d’un nouveau Grand-Maître.
Demeure le grand “mystère” de l’annonce par la Salle de presse de la nomination « d’un délégué pontifical » … Quels seront son rôle et son autorité dès lors que le Pape dispose déjà, auprès de l’Ordre, d’un cardinal patronus chargé « de promouvoir les intérêts spirituels de l’Ordre et de ses membres et d’entretenir des relations avec le Saint-Siège » ?
Peut-on voir dans cette nomination, comme l’écrivait hier Ed Condon dans le Catholic Herald, la « destruction » par le Saint-Siège de « la souveraineté de l’Ordre de Malte », de « l’annexion d’un pays par un autre » [sic] ? On ne saurait l’affirmer, d’autant plus que l’Ordre de Malte n’est pas un “État” au sens strict du mot mais une entité souveraine : il est subordonné au Saint-Siège comme ordre religieux mais dispose d’une souveraineté propre dans la communauté internationale et est sujet du droit international un peu au même titre qu’une ONG : on devrait alors préciser que l’ordre dispose d’une personnalité en droit international particulier mais non en droit international général.
Il faut évoquer ici la crise de 1951 lorsque Pie XII mit pratiquement l’Ordre sous tutelle du Saint-Siège en chargeant une commission de cardinaux de le diriger. Devant la protestation du Grand Maître de l’époque, le Souverain Pontife institua le 10 décembre 1951 un tribunal spécial composé de six cardinaux afin de dire le droit. Il fallut attendre le 24 janvier 1953 pour obtenir son jugement. Le tribunal reconnaissait la qualité souveraine de l’Ordre qui donc jouissait de certaines prérogatives en tant que sujet du droit international, mais il rappelait que l’Ordre de Malte n’était pas un État en tant qu’ordre religieux approuvé par le Saint-Siège, encore que cette qualité d’ordre religieux ne s’applique qu’aux seuls chevaliers ayant fait leurs vœux, c’est-à-dire à une minorité des membres de l’Ordre…
Une affaire à suivre…
“Avons-nous affaire à un octogénaire de plus en plus confus, à un visionnaire trompé, à un agent de changement astucieux voué à la destruction délibérée ou à une combinaison de ces derniers ? Qui connaît l’esprit et le cœur de l’homme ? Dieu seul le sait. Mais ce que nous savons avec certitude : assis dans la chaire de Pierre, le Pape Bergoglio, contrairement à tout Pape avant lui, a servi de dupe ultime utile aux pouvoirs existants. Et plus il parle, plus il devient évident que son pontificat est un danger clair et présent non seulement pour le bien commun de l’Église, mais aussi pour le bien commun de la société civile, dans les affaires de laquelle il se mêle sélectivement avec un effet qui semble toujours favoriser le mouvement de notre civilisation autrefois Chrétienne vers ce que le Pape Léon XIII, dans son encyclique sur les « maux de la société », a appelé le « désastre final ».
https://magazinelavoixdedieu.wordpress.com/2017/01/26/lhumble-pape-compare-trump-a-hitler-et-loue-la-liberte-de-culte-en-chine-communiste/
Guillaume a parfaitement raison. Avec ce pape, l’Eglise connait sans doute la crise la plus grave de toute son histoire. Quand on lit attentivement le chapitre Huit d’Amoris laetitia, on se rend compte que ce pape à la fois se permet de déraisonner ( l’incohérence est omniprésente dans le texte) , et de s’éloigner de l’Evangile, l’un d’ailleurs entrainant l’autre. C’est un pur et simple constat, impossible à contester honnêtement et raisonnablement.
Cette dernière observation montre d’ailleurs que plus encore, ou du moins de manière plus certaine, que le pape lui-même, c’est la majorité de nos responsables ecclésiaux qui porte le responsabilité morale de cet effondrement. Parce que pour ce qui est du pape lui-même, on peut penser qu’il agit certes dans le très mauvais sens , mais par manque de jugement, par aveuglement, il est donc difficile d’affirmer jusqu’au bout sa responsabilité morale, disons qu’on ne sait pas trop. Par contre , la responsabilité morale de ceux, ou en tout cas d’une partie de ceux qui se plient devant les erreurs du pape est certaine. Elle est certaine car il y a au moins une partie de nos responsables ecclésiaux raisonnent juste s’ils le veulent, et qui donc au fond d’eux-mêmes savent que le pape se trompe sur un certain nombre de sujets et en tout premier lieu à propos d’Amoris laetitia , chapitre huit. Ceux-là agissent par ambition, ils ne veulent pas perdre leur poste et leurs espoirs de progression dans l’échelle des postes ecclésiastiques. Quelle honte de leur part, en particulier de la part des évêques de l’Eglise qui est en France, fille ainée de l’Eglise.
Rien que les derniers événements sur l’ordre de Malte nous prouvent les tricheries du Vatican. Il est indiscutable, comme l’explique bien le texte ci-dessus, que le Grand-maitre de Malte n’a pas encore pu remettre sa démission au pape puisque celle-ci n’est effective que si elle est acceptée par le Grand Conseil de l’Ordre. Comment est-ce que l’on peut, dans l’Eglise, tolérer de pareils comportements mensongers? Il y a une veulerie, une malhonnêteté inadmissibles dans cette tolérance généralisée..
Qui de suffisamment puissant, quelle très grande voix, va se lever pour lancer le combat contre cette folie à l’œuvre au sommet?
S’il n’y en a pas, il faudra du moins que toutes les petites voix, celle de toutes les personnes modestes mais honnêtes et généreuses trouvent le moyen, d’une manière ou d’une autre, de s’organiser, de se fédérer, pour
dénoncer les folies. Même si nous sommes sans grand pouvoir, nous avons pour nous du moins un atout, c’est que la déraison du pape peut aisément être prise en flagrant délit, car quand quelqu’un déraisonne, ça se voit à l’œil nu, aussi bien qu’on voit que celui qui affirme que deux et deux font cinq se trompe. D ‘ailleurs justement, c’est ce que vient de dire un proche du pape, à savoir qu’en théologie, deux et deux peuvent faire cinq sous prétexte que Dieu et l’homme peuvent faire cinq!!!!!.
Alors levons-nous. Il n’ a aucune raison de tolérer que ceux qui professent l’absurde et donc blessent l’enseignement de Dieu qui est logos prennent le pouvoir dans l’Eglise.
A Guillaume, je suis avec vous. Et avec nous, il y en a des millions, des centaines de millions, peut-être des milliards. Levons-nous tous.
Je suis d’accord avec Guillaume, nous chrétiens ne savons pas qui est le Pape François?… ses décisions nous semblent relever d’un manque de discernement, d’un manque de culture européenne, d’un manque de culture tout simplement. Dans le cas précis de l’Ordre de Malte il n’a pas à intervenir… alors pourquoi il le fait et oblige à lui obéir? De plus vis à vis des chrétiens, qu’ils soient d’Orient ou d’Occident, il n’a aucune espèce de clairvoyance aucune empathie, aucune charité… cela est vraiment une épreuve difficile à vivre. Il nous reste le Pape Benoist à qui nous nous raccrochons mais après?…
D’accord avec Jean-Baptiste: honte à tous ceux, nombreux dans la hiérarchie ecclésiale, qui sont parfaitement capables de raisonner juste quand il s’agit de défendre leurs intérêts, leurs petits intérêts de carrière ecclésiastique notamment, et qui font mine de ne pas voir que le pape actuel déraisonne complètement. Honte, honte , honte à eux, car ils laissent l’Eglise s’enfoncer très bas en demeurant impavides.
N’a-t-on pas dit aussi de Jésus qu’il perdait la raison.
Quand le pape essaie d’engager l’Eglise sur les chemin de l’Evangile, ça gronde alentour. Relisons l’Evangile. Il est d’actualité.
Du temps de Jésus, ce sont les préceptes hébraïques qui dictaient les rites et croyances: pas étonnant que l’enseignement de Jésus n’ait pas été toujours bien reçu.
Mais ces temps sont révolus, le voile du temple s’est déchiré et la loi évangélique a remplacé l’ancienne loi.
Qui, depuis ce temps, a dit que Jésus perdait la raison ? (pour rappel, Dieu ne peut se tromper ni nous tromper)
Je suis en désaccord avec tous les commentaires précédents. Le pape François a fait ce que son prédécesseur ne s’était plus senti capable de faire: réformer l’Eglise. Les conservateurs des avantages acquis viennent de subir une lourde défaite.
Quand on parle de réforme, c’est qu’on est protestant. L’Eglise n’a pas besoin d’être réformée. La Curie, sans doute. L’Ordre de Malte, ce n’est pas les oignons du Pape !
@ANEL, réformer l’Eglise ou réformer la Loi de Dieu ?
Qu’est-ce que l’Ordre de Malte a à voir avec la “loi de Dieu” ?
“C’est une affaire romaine entre romains”, dit-on à l’Ordre de Malte – France.
n’exagérons rien : les statuts de l’Ordre de Malte ne sont pas la loi de Dieu
L’affaire de l’Ordre de Malte ne peut que désoler les catholiques authentiques.
Un pape qui s’aventure à l’aveugle au-delà de son pouvoir et de sa compétence devrait connaître un échec.
Ce serait justice, et en outre, au cas particulier, une leçon salutaire pour un pontife de plus en plus brouillon et autoritaire.
Au lieu de cela, la faiblesse, voire la lâcheté, du premier responsable de l’Ordre de Malte lui donne une victoire, encore une, bien imméritée et qui ne pourra que l’encourager dans son penchant à l’autocratie.
A Bruno Anel
Oui, vous avez raison, le pape actuel veut réformer l’Eglise, et il croit sincèrement bien faire en agissant ainsi, car il est dépourvu de jugement, et la réforme qu’il veut promouvoir est fondée sur une absurdité, celle de penser que l’on peut déraisonner tout en respectant la parole de Jésus, voire même, qu’en se libérant de la tutelle de la raison, on va pouvoir mieux suivre la parole du Seigneur. Or, c’est une folie de penser cela, c’est une hérésie majeure, qui porte atteinte à l’homme lui-même, que le Créateur a doté d’une raison, avec ses lois, les principes d’identité et de non contradiction, lois naturelles de l’intelligence, et qui porte atteinte du même coup à la fidélité à la parole du Seigneur, car le Seigneur, qui est Verbe et Logos, ne déraisonne pas un seul instant. Penser cela est d’ailleurs très exactement l’erreur que commet Cyrille vers qui je me tourne maintenant.
A Cyrille
Mais Jésus ne déraisonne absolument pas. Mais le pape actuel, lui, déraisonne. Ne faites pas d’assimilation sophistique et déloyale. Déraisonner, cela veut dire enfreindre les lois universelles du raisonnement, à savoir avant tout les principes d’identité et de non contradiction, selon lesquels, par exemple, on ne peut pas soutenir à la fois une chose et son contraire. Ce n’est jamais ce que fait Jésus, il nous met en garde tout à l’inverse contre cette tentation à laquelle cède constamment le pape actuel et ceux qui le soutiennent, en nous disant : « Que ton oui soit oui, que ton nom soit non ». Le fait que le Christ dise « Vos pensées ne sont pas mes pensées » n’a rien à voir avec le fait que le Christ récuserait en quoi que ce soit les principes d’identité et de non contradiction. C’est d’ailleurs ceux qui se permettent de piétiner ces principes en se livrant aux délices du sophisme que saint Paul condamne lorsqu’il s’en prend à ces « malades de la discussion et des querelles de mots » qui par là s’éloignent des « paroles solides, celles de notre Seigneur Jésus Christ » (1 Tm 6, 2-5).
A Bruno Anel et à Cyrille
Or les sophismes, les incohérences, les contradictions internes, voilà ce qui abonde dans les discours du pape actuel, ce dont le chapitre huit d’Amoris laetitia offre d’ailleurs l’illustration tout particulièrement flagrante. En voici d’ailleurs trois exemples, qui sont au choix des exemples de déraison ou des exemples de mensonge. Entre déraison ou mensonge, il est difficile de départager ‒ il se peut d’ailleurs qu’il y ait là un mélange des deux ‒ car tout dépend de savoir si celui qui tient des propos déraisonnables est conscient ou non de leur caractère déraisonnable, et pour le savoir, il faudrait pouvoir lire dans les consciences, ce qui est impossible. Donc départager entre les deux est impossible, mais par contre, on peut affirmer qu’il y a l’un et/ou l’autre, mensonge ou déraison. ET JE VOUS METS AU DÉFI L’UN ET L’AUTRE, ET QUICONQUE, DE LE NIER DANS LE CAS DE CHACUN DES TROIS EXEMPLES CI-APRÈS. Les voici donc.
1) La discipline des sacrements selon laquelle l’absolution et la communion ne peuvent en aucun cas être donnés à des personnes divorcées civilement remariées ne pratiquant pas la continence, correspond à un enseignement constant de l’Église fondé, en foi et en raison, sur l’Écriture, ainsi qu’expressément rappelé par Jean-Paul II. On ne peut donc changer cette discipline, comme promu par Amoris laetitia, sans mettre en cause l’Écriture elle-même. Refuser de voir cela revient à déraisonner ou, ce qui revient au même, à mentir.
2) Le texte d’Amoris laetitia multiplie les références à des textes ecclésiaux, en particulier : du Conseil Pontifical pour l’interprétation des textes législatifs, de Saint Jean-Paul II, de Benoit XVI, de Saint Thomas d’Aquin, appelés comme cautions des positions défendues par Amoris laetitia alors même que les écrits en cause vont en réalité dans le sens contraire. On est là dans une entreprise de falsification pour camoufler la rupture. Si on a lu le texte, refuser de voir cela revient à déraisonner ou à mentir.
3) Le texte d’Amoris laetitia s’est gardé de tout énoncé explicite du changement qui est voulu, cependant que ce changement est dans la pratique activement promu sur le terrain. Il y a là une incohérence choquante dans la méthode, qui traduit d’ailleurs une incohérence de fond, laquelle se relie au fait qu’on ne peut énoncer clairement le projet sans faire apparaitre clairement la contradiction avec l’enseignement constant de l’Église fondé sur l’Écriture. Pour cette raison, la méthode employée combine, de manière malhonnête, le louvoiement et le passage en force.
L’affaire de Malte qui vient d’éclater nous offre un nouveau cas de catastrophe. L’Église est ainsi entrée dans une période très grave, peut-être la plus grave de son histoire. Il est tout particulièrement scandaleux que l’Église qui est en France, fille aînée de l’Église, prête la main à cette entreprise dévoyée, s’éloignant de son devoir premier, celui de suivre le Seigneur.
HONTE à tous ceux, laïcs et clercs, qui ferment les yeux sur cette tromperie du pape pour être tranquilles.
Bravo pour cette mise au point salutaire sur les prises de position du Saint Père. Celui-ci, fidèle à ses habitudes, parle ou agit et réfléchit après.
Dans cette affaire de l’Ordre de Malte, tout laisse à penser qu’il a été instrumentalisé par la représentation allemande de cet Ordre qui ne compte aucun membre profès et est donc écartée du Conseil souverain qui gouverne l’Ordre. Or la branche allemande de l’Ordre est très riche (équivalente de la Croix Rouge en France), plutôt progressiste et rêve de reprendre le pouvoir au sein de l’Ordre pour le séculariser. Boeseläger est allemand. Son intérêt converge avec celui du Pape au nom du principe que tout ennemi de mon ennemi est mon ami. Le Pape veut se débarrasser du Card. Burke auteur des dubia sur les avancées théologiques délirantes induites par Amoris Laetitia (cherche-t-il également à intégrer l’Ordre souverain dans son giron ?). Et les Allemands veulent la peau de Fra Matthew Festing qui représente les traditionalistes et est l’obstacle à leur OPA sur l’Ordre. Allions-nous donc.
Ajoutez à cela une sombre histoire de legs de 118 millions d’euros au profit de l’Ordre mais détournée par une fondation suisse dépendant du Vatican et vous aurez le cocktail le plus détonant qui soit.
Le feuilleton n’est sûrement pas terminé et promet des rebondissements à venir. Mais il ne présente pas les autorités ecclésiastiques sous leur meilleur jour.
François , sur le modèle de François d’Assise ? Plutôt sur le modèle de Philippe de Bel. Donc François le Bel.
Sami, bonjour.
Bien d’accord avec votre remarque. Je voudrais cependant vous proposer une adaptation.
Par cette querelle faite par lui à l’ordre de Malte, le pape François peut faire penser à Philippe le bel.
Par contre, on ne peut pas dire que, de nos jours, le pape François soit beau.
Il serait donc plus pertinent de le désigner François le fiel, au sens d’une “amertume qui s’accompagne de mauvaise humeur et de méchanceté”.
Bonne fin de semaine.