J’avoue que, lorsque j’ai lu la remarque de Philippe de Villiers sur l’absence de François Fillon au deuxième tour de l’élection présidentielle, je n’y croyais pas beaucoup. Mais la campagne de ce dernier me semble effectivement prendre un tour inquiétant.
D’abord, il me semble d’assez mauvaise stratégie de prendre comme porte-parole un Benoist Apparu, qui fut naguère le porte-parole d’Alain Juppé et défendit – non sans talent d’ailleurs – le multiculturalisme et le « progressisme » sociétal. Si, vraiment, François Fillon a remporté les primaires sur une ligne de conservatisme social, il est aberrant de faire porter cette ligne par une personne qui a, notoirement, défendu l’exact inverse.
Guillaume de Thieulloy poursuit alors sur une analyse économique que vous pouvez retrouver sur Nouvelles de France.