Le candidat à la présidentielle s’en explique dans Famille chrétienne :
J’ai voulu expliquer aux évêques de France, et aux chrétiens, que l’on pouvait être patriote et généreux. J’en ai assez des procès en sorcellerie. On peut aimer son pays et être ouvert au monde. On peut défendre les intérêts du peuple français, avoir des frontières nationales et porter de beaux projets pour l’Afrique. J’en ai assez de la fausse générosité, des bons sentiments de personnes qui refusent de voir la misère sociale qui progresse dans notre pays. Alors j’ai voulu dire : « alerte, danger ». Je pense que l’on peut être un bon chrétien en gouvernant et en défendant son pays. Contrairement au nationalisme, le patriotisme n’est pas la haine des autres. Je regrette qu’il y ait une confusion entre les deux. C’est la raison première de ma lettre.