La tempête a brisé la rosace de la cathédrale de Soissons. Mais n’était-elle pas fragilisée par le manque d’entretien ?
Mgr Renauld de Dinechin, évêque de Soissons, Laon et Saint-Quentin, communique :
“Vers 22h30 le jeudi 12 janvier 2017, au cœur de la tempête de vent qui se déchaînait sur la France, la belle rosace gothique de la cathédrale Saint-Gervais-et-Saint-Protais de Soissons a été gravement endommagée. Les morceaux sont tombés sur les grandes orgues, provoquant des dégâts considérables. Les travaux de reconstructions prendront du temps.
Le spectacle est affligeant et traumatisant. La cathédrale est touchée, le cœur de notre famille diocésaine est atteint. Devant la béance de la façade, même si ce ne sont que des pierres, l’émotion est palpable ; la cathédrale, c’est l’Eglise-mère, la personnalité de la communauté.
Par sécurité, le parvis de la cathédrale est barricadé. Ils sont venus nombreux sur place, les services de l’Etat en charge du monument, les élus préoccupés de la ville de Soissons, les journalistes et surtout les soissonnais attristés.
La cathédrale n’est pas fermée mais son accès a été modifié et sécurisé pour permettre la continuité de la vie paroissiale.
De nombreux messages de soutien nous sont parvenus. Que chacun soit remercié pour ces marques de sympathie. «Seigneur, j’aime la maison que tu habites, le lieu où demeure ta gloire» (Psaume 25. 8).”