Hommes catholiques,vous n’avez jamais douté de la valeur de la vie, et de l’interdiction qui en découle, ce que Dieu nous enseigne depuis la Genèse :
Je demanderai compte du sang de chacun de vous … Qui verse le sang de l’homme, par l’homme aura son sang versé. Car à l’image de Dieu l’homme a été fait (Gn 9, 5-6).
Nous savons ce que cela veut dire, de l’interdiction qui en découle de tuer, de la vie naissante (avortement) jusqu’à la mort naturelle (euthanasie).
Mais pouvons-nous, devons-nous nous défendre, défendre nos familles, nos proches ? Devons-nous être des pleutres, des couards ? Devons-nous simplement tendre l’autre joue, quoi qu’il arrive ?
En effet le Christ nous dit :
Vous avez entendu qu’il a été dit : Œil pour œil, dent pour dent. Mais moi je vous dis de ne pas résister au méchant. Si quelqu’un te frappe sur la joue droite, tends-lui aussi l’autre. (Mat. 5 38-39)
Écoutons Saint Augustin à ce sujet :
Or de même que le soufflet reçu sur la joue exprime tous les outrages qui ne peuvent être réparés que par le châtiment, ainsi ce que le Seigneur dit ici du vêtement comprend toutes les injures qui peuvent être réparées sans recourir à la vengeance ; et ce précepte doit s’entendre de la disposition du cœur, et non de ce qu’il faut faire en réalité.