La valse des petites phrases continue son ballet médiatico-politique. Nous relevions hier le « je suis gaulliste et de surcroît chrétien » de François Fillon, saluant au passage la non réaction de la bobosphère. Mais pas du tout, les vierges effarouchées sont toujours bien vivantes, quoique peu crédibles avec leurs cris d’orfraie.
Il y aurait contradiction entre un gaullisme dont les fondements seraient laïcs (Seigneur voilà à quoi conduisent nos cours d’histoire !) et le fait d’être chrétien (sic). Heureusement Christian Jacob était là pour voler au secours du chrétien engagé dans la campagne : François Fillon a juste voulu exprimer qu’il était quelqu’un de solidaire. Bref, on oublie la dignité humaine pour aller sur la solidarité, tâchant de gommer que l’un ne va pas sans l’autre et qu’il n’y a de vraie solidarité que si elle repose sur une dignité humaine véritable.
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