Mgr Gosselin, arrivé en janvier sur le siège d’Angoulême, a une succession difficile. Son prédécesseur Mgr Dagens a laissé un diocèse en déficit sur tous les plans : financier, mais aussi sur le plan des vocations, de la pratique dominicale, etc.
Au bout d’un an, il a invité la presse pour les traditionnels voeux de Noël.
Il a été nommé parmi les «Charentais de l’année», dans la catégorie des médiatiques.
Le diocèse, plombé par des finances en berne depuis des années est contraint à une cure d’austérité. Mgr Gosselin confesse sans difficulté que parvenir à exister «après Mgr Dagens, académicien, personnalité très admirée» a été «l’une de ses craintes» à son arrivée. Et s’il dit «ne pas souffrir de la différence», il n’échappe à personne que son style à lui tranche singulièrement.
Sitôt arrivé, le nouvel évêque n’a cessé de chercher à développer une vraie politique de proximité. Pas de réunionnite à Paris ou ailleurs, Mgr Gosselin se consacre à son diocèse. L’évêque veut montrer que son diocèse existe : journées charentaises de la jeunesse, «Festi’jeunes» à Plaisance, concerts, temps d’échange, expositions, grand-messe avec l’évêque… Des manifestations qui n’existaient plus.