Ce sera le 22 janvier 2017. Voici le programme :
- 14h : Marche commémorative, du Centre abbé Pierre – Emmaüs au cimetière d’Esteville.
- 14h15 : Dépôt, sur la tombe de l’abbé Pierre, des clefs de la nouvelle résidence des compagnons de la Communauté de Cernay (Alsace).
- 15h : Messe dans l’église d’Esteville, présidée par Mgr Lebrun, avec la Chorale du Diocèse.
- 16h : Goûter fraternel au Centre abbé Pierre – Emmaüs et visite du Lieu de mémoire.
- 17h : Conférence de René Poujol, écrivain et journaliste, « 10 ans après : que reste-t-il de l’héritage de l’abbé Pierre ? »
Et à Paris dimanche 22 janvier :
- De 9h à 12h30 : « La société civile fait son meeting ! » A la Bourse du travail , 3 Rue du Château d’Eau, 75010 Paris. Interventions de Patrick Atohoun, Bertrand Badie, Jacques Généreux, Caroline de Haas, Anne Hidalgo, Nicolas Hulot, Thierry Kuhn, Sophia Majnoni, Mohamed Mechmache, Pierre Rabhi, Anzoumane Sissoko.
- De 12h30 à 16h30 : « Le grand tintamarre », Place de la République, Paris. Village Emmaüs, soupe populaire, flashmob, ateliers DIY, live session, animations, régate « Article 13 – Emmaüs » sur la Canal Saint-Martin (en soutien aux migrants).
Il faut souligner que le combat de l’abbé Pierre avait pris un tour politique de tendance internationaliste, qui en faisait une courroie de transmission du communisme, sur lequel il est resté assez silencieux, contrairement à d’autres maux :
- Septembre 1973 : Dans les jours qui suivent le coup d’État du général Pinochet au Chili, deux responsables de Las Urracas-Emaús à Temuco sont arrêtés. Emmaüs International mobilise ses membres dans divers pays pour sauver la vie de ces compagnons chiliens. L’abbé Pierre se rend au Chili, rencontre les autorités militaires en arborant ses médailles et obtient la libération des deux responsables contre leur exil à vie.
- Septembre 1988 : l’abbé Pierre et les 254 délégués présents à la 6e Assemblée générale d’Emmaüs International (Vérone, Italie) adressent une lettre au Fonds Monétaire International, alors réuni à Berlin.
- 1990 : l’abbé Pierre apporte son soutien aux familles expulsées qui campent place de la Réunion à Paris. Il participe ainsi à la création de l’association Droit au logement qui réquisitionne des immeubles inoccupés pour reloger des personnes sans-logis. Jusqu’à sa mort, l’abbé apporte son soutien à cette organisation.
- Mai 1991 : l’abbé Pierre jeûne deux jours avec les déboutés du droit d’asile en grève de la faim à l’église Saint-Joseph de Paris.
- 1996 : L’abbé Pierre soutient les sans-papiers qui occupent les églises Saint-Ambroise puis Saint-Bernard à Paris.
maximilienbernard@perepiscopus.org