Dans un article paru sur catho.ch Christine Pedotti, diretrice de Témoignage chrétien, fait une sorte de mea culpa, à la fois triste et désabusé face à l’élection de François Fillon. Pour elle, le poids des catholiques « conservateurs », notamment ceux de Sens Commun, solderait l’échec des chrétiens de gauche qui auraient été naïfs et paresseux.
Si la division droite gauche a un sens en politique, est-elle encore d’actualité pour l’Eglise ? L’a-t-elle jamais été ? Le Christ est venu révéler des vérités anthropologiques fondamentales non négociables et a montré sa sollicitude pour les pauvres.
Malgré les amalgames et raccourcis de l’article, cataloguant les uns ici, les autres là, dans une division qui n’a pas fini de nous stériliser, nous proposons à la réflexion cette tribune. Pour l’auteur, tenir les vérités de la foi en matière de mœurs serait être de droite et s’occuper de la détresse humaine, serait de gauche. Comment alors situer le pape François pourfendeur de la culture de mort et si attaché aux pauvres ?