Si quelqu’un dit: “Les vraies religions sont celles dont les développements (doctrines) reposent sur la capacité de l’homme à se transcender vers l’absolu”, qu’est-ce qu’il sous-entend? Forcément, qu’il n’y en a pas une, mais plusieurs qui sont vraies. Quel est le critère qui permet d’affirmer leur véracité? L’homme; ou, plus exactement, ce qu’il porte au fond de lui. Donc, c’est, non pas une Révélation extérieure qui lui serait communiquée de l’au-delà, mais la faculté qu’il a de se dépasser pour tenter de rejoindre l’absolu, qui est le socle. Comme on le voit, une telle conception peut partir dans toutes les directions et amène à la conclusion que le divin étant un grand tout, accessible via l’intériorité, aucune Parole venant d’en-haut n’est la clé pour y accéder. Qu’on dise qu’un grand sage peut tenir ces propos, on le comprend. Mais qu’on dise qu’un Messager céleste qui se présente comme étant la vérité et le seul chemin qui mène à son Père et à la vie éternelle, puisse souscrire à cela, est totalement contradictoire. Et si on se veut disciple de ce Messager, le prétendre c’est le trahir. De même, si quelqu’un dit: “Dieu n’est pas catholique”, que suppose t-il? Que Dieu n’est pas enfermé dans le catholicisme et par là, dans ce qu’a révélé Jésus-Christ? A la rigueur, on pourrait l’admettre. Mais si on le pense, on risque fort de ne plus avoir de raison d’être catholique. En effet, à quoi servirait-il de l’être, puisque Dieu lui-même ne le serait pas? A nouveau, à travers une telle parole, la confusion des esprits, le syncrétisme, le relativisme et le fait de laisser penser que la vérité est plurielle, règnent en maître. Et quand on sait que ces affirmations émanent de l’actuel Vicaire de Jésus-Christ, successeur de saint Pierre, il y a au moins de quoi avaler de travers.