La situation de l’Église en Chine reste délicate, notamment dans un contexte de négociations entre le Saint-Siège et Pékin. On apprend que le sacre d’un évêque dit “clandestin” aurait eu lieu cette année, au mois de septembre, mettant le Vatican dans l’embarras. Un jeune évêque aurait été ainsi ordonné. Les dernières ordinations “clandestines” ont pourtant eu lieu en 2003. La plupart des évêques chinois, y compris “officiels”, disposent d’une reconnaissance romaine. Moins d’une dizaine d’évêques relèvent, en effet, d’une situation irrégulière et peuvent donc être considérés comme excommuniés. Cette fois-ci, le spectre de l’irrégularité réapparaît, mais également chez les “clandestins”. Pourtant, en 2007, le pape Benoît XVI avait révoqué les facultés accordées par son prédécesseur concernant les “clandestins”.
Une ordination sans mandat pontifical aurait eu lieu le 7 septembre 2016. Cette ordination survient à la fois sans l’autorisation de Pékin et sans l’aval de Rome. En général, à quelques exceptions près, la Chine et le Saint-Siège se mettent d’accord sur le titulaire du siège à pourvoir.
Comme le souligne Sunday Examiner:
However, recently a different sort of problem with clandestine ordinations of bishops was revealed with Father Paul Dong Guanhua saying he had been ordained a bishop without either Vatican or government permission in Zhengding.
L’affaire n’est pas très claire. Pour Gianni Valente, le nouvel évêque serait donc le Père Dong Guan Hua. Il aurait été ordonné pour le diocèse de Zhengding, dans la province du Hebei, par un évêque mentalement instable, Mgr Casimirus Wang Milu. La situation reste donc confuse. Le Père Dong Guan Hua – probablement pour ne pas essuyer l’accusation de sacre sans mandat pontifical – dit avoir été ordonné en 2005, donc avant les révocations de Benoît XVI.
Sunday Examiner fait aussi etat d’une rumeur, cependant démentie par le Père Dong Guan Hua, selon laquelle ce dernier aurait ordonné évêque l’administrateur apostolique de Heze (province du Shandong), le Père Wang Chengli, voire cinq autres évêques.
Nous prenons donc toutes ces informations au conditionnel, en essayant d’utiliser les différentes sources dont nous disposons.
Les tensions restent vives. On sait que même chez les “clandestins”, la critique à l’égard du pape François est de plus en plus forte. En ces temps de tension et d’incertitude, l’Église de Chine a besoin de nos prières.
Sources : Sunday Examiner et La Stampa.
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Malgré les difficultés, je garde espoir et confiance dans la sainte volonté de Dieu à trouver une solution face à un régime communiste récalcitrant + + +