Le diocèse de Laval publie un petit fascicule intitulé « Pour mieux se confesser » mis en ligne. C’est le curé-doyen de Mayenne et responsable diocésain du service de pastorale liturgique et sacramentelle, le P. Pierre-Marie Perdrix, qui est l’auteur de cette présentation. Pour le Père Perdrix, la diversité des noms qu’on donne à la confession : sacrement de pénitence, sacrement du pardon, de la réconciliation ….dit bien les différents accents que peut recouvrir cette nécessaire pratique qui possède tant de noms car justement elle est riche de sens et aucun nom en particulier n’en épuise le sens. Pour vivre de manière « ajustée » ce sacrement, il faut bien avoir à l’esprit la chose suivante : le chrétien est engagé dans un processus de « Conversion permanente » dont ce sacrement est une étape, il n’est donc pas nécessaire d’abreuver le confesseur d’une foultitude de détails, ni d’avoir l’esprit et le cœur polarisés sur ses fautes, il faut plutôt prendre conscience que nous nous confessons pour expérimenter le pardon de Dieu qui se donne et se vit à travers le ministre présent.
La confession c’est une « mise en route », le sacrement ne s’achève pas une fois l’absolution donnée, il doit nourrir notre moteur « à conversion ». Quel pourrait bien être la valeur de ce sacrement s’il ne nous aidait pas à pardonner à ceux qui nous blessent ? Puisse-t-il nous aider à ne pas devenir les juges intransigeants de nos frères et sœurs ? Le sacrement du pardon est là pour nourrir une vie de Miséricorde.