L’archevêque de Montpellier, Mgr Pierre-Marie Carré, regrette la dernière affiche du maire de Béziers :
« C’est une affiche que je trouve regrettable et déplorable. Contrairement au message qu’elle véhicule, je ne me sens pas encerclé. Mais le but d’une telle campagne d’affichage est de susciter la polémique et nous ne voulons pas tomber dans un tel piège. En même temps, il faut être clair, cette affiche ne correspond ni à l’Évangile, ni aux paroles du pape François en termes d’accueil de l’autre ».
« Évidemment, nous avons conscience que la situation est complexe. L’année dernière un groupe de migrants arrivés dans un foyer de Sète est reparti car ils voulaient rejoindre l’Angleterre. En d’autres endroits des familles syriennes ont pu être accueillies et il faut saluer cela. Tout en prenant en compte la complexité de la situation, nous devons sérieusement répondre à cette question : comment aider ces personnes à vivre dans le diocèse ? »
Le maire de Béziers a décidé d’organiser un référendum sur l’accueil des immigrés dans sa ville le 8 janvier 2017, une initiative qui a été votée par le conseil municipal le 18 octobre, malgré les perturbations des activistes de gauche. En cause, l’extension d’un centre de demandeurs d’asile d’une quarantaine de places dont Robert Ménard dit ne pas avoir été informé par la préfecture de l’Hérault.
Cet évêque comme le journaliste de La Vie qui l’interroge oublient les propos du pape, qui avait évoqué en mars dernier une invasion arabe…
« On peut parler aujourd’hui d’invasion arabe. C’est un fait social »