Pour la 7ème fois, la Manif Pour Tous invite les français à manifester à la fois leur refus des dérives de la loi Taubira et leur attachement au respect des droits des enfants. Le collectif des Maires Pour l’Enfance soutient cette initiative et souhaitent que les élus locaux puissent aussi être présents en grand nombre, parce que :
– La loi Taubira est incompatible avec la convention internationale des droits de l’enfant et ne peut en assurer le plein respect de l’article 7 : « l’enfant à le droit, dans la mesure du possible, de connaître ses parents et d’être élevé par eux». Demandons à la France de respecter ses engagements.
– A propos d’autorité parentale, la loi Taubira a modifié l’article 371-1 du code civil (qui est lu à chaque mariage) en y remplaçant les mots « père et mère » par le terme « générique » de « parents ». Revenons à l’écriture d’origine !
– La loi Taubira a ouvert le chemin du « droit à l’enfant », il faut le refermer !
– La loi Taubira ne respecte pas les maires et leurs adjoints en ne contenant pas de clause de conscience pour les élus locaux qui ne veulent pas marier de personnes de même sexe. Alors que le président de la République avait déclaré, le 20 septembre 2012, devant le congrès des maires de France : « la loi s’applique pour tous, dans le respect néanmoins de la liberté de conscience ». Comme pour tout citoyen, la liberté de conscience des élus locaux doit être reconnue, respectée et garantie.
– La Gestation Par Autrui ou Grossesse Pour Abandon (GPA) est aujourd’hui publiquement revendiquée alors que le code civil français déclare explicitement que « toute convention portant sur la procréation ou la gestation pour le compte d’autrui est nulle. » (Code civil, Livre 1, titre 1er, chapitre 2, art. 16-7). Le Premier Ministre, Manuel Valls, avait d’ailleurs publiquement déclaré, le 3 octobre 2014, que la GPA est « une pratique intolérable de commercialisation des êtres humains et de marchandisation du corps des femmes». Tenons fermement notre loi et nos valeurs !
– Les revendications de « PMA sans père », auxquelles le gouvernement prête attention, doivent être repoussées, parce qu’elles privent les enfants à naître d’une part importante de leur identité. Demandons un engagement officiel du Président de la République dans ce sens.
– Les campagnes électorales qui s’annoncent ne doivent pas passer sous silence les questions relatives à la filiation, au mariage et à la famille. Ces dernières sont de vraies questions d’avenir. Le 16 octobre, soyons à Paris pour le redire !
Sources Maires pour l’enfance