La ville d’Aalst en Belgique croit à la moralité, à la responsabilité citoyenne, au principe du pollueur payeur. Il y a un mal, il y a un bien, il faut les faire respecter, Monsieur !
Ou Madame, dans le cas qui nous préoccupe. Mme Georgette Van Den Bossche, pour être tout à fait précis. Cette dame alerte de 79 ans était tombée de vélo l’an dernier au mois d’août et commit alors l’erreur de saigner sur la chaussée. Les pompiers, une fois Mme Van Den Bossche secourue, avaient épongé le revêtement de la route. Durée de la corvée : 20 minutes…
Il y a quinze jours, la cycliste indélicate a reçu, de la part de l’assureur de la Ville d’Aalst, une facture de 250 euros. Pour frais de nettoyage.
L’affaire remonta au maire, Mme Ilse Uyttersprot, qui ordonna une enquête et aboutit à cette conclusion révolutionnaire : le principe du pollueur-payeur qui a cours dans sa ville avait, cette fois été appliquée de manière trop stricte, alors même que le règlement avait été interprété de manière trop large (on ne sait si cette formulation juridiquement incohérente est le fait du journaliste ou de Mme le maire). La Ville d’Aalst compte à l’avenir éviter de telles situation et compte affiner son règlement.
J’avoue que je serai curieuse de le lire.
Je crois que pour lutter contre l’emprise de la culture de mort, il faut aussi se battre contre la domination des imbéciles…