La Conférence épiscopale vénézuélienne (CEV) a exprimé sa préoccupation à propos de la situation carcérale dans le pays et exhorté les autorités à garantir les droits des détenus, comme le prévoit la Constitution et le Code pénal. Elle l’a fait par le biais d’une communiqué publié en la fête de Notre-Dame de la Miséricorde, le 24 septembre, communiqué qui a été signé par l’Archevêque de Coro, S.Exc. Mgr Roberto Luckert, Président de la Commission Justice et Paix de la CEV.
Nous exhortons « le gouvernement, au travers de ses organes compétents, à respecter et à faire respecter les droits et les garanties dont jouissent les détenus et leurs familles ». Le texte souligne : « Nous demandons aux fonctionnaires de rechercher la justice, le sens de l’équité et la rapidité dans leur travail » parce que, dans les prisons vénézuéliennes, les droits fondamentaux des détenus sont actuellement violés.
A ce propos, sont cités le surpeuplement des prisons, le « manque total » de structures et de règles sanitaires, « l’usage excessif de la force de la part des autorités », le retard apporté dans les procédures judiciaires et l’existence de groupes de détenus ayant la permission de mener des activités criminelles à l’intérieur des prisons. En outre, les familles des détenus subissent des traitements « inhumains et dégradants »
Source Agence Fides