L’association de médecins pédiatriques américains, American College of Pediatricians (ACP) vient d’envoyer une lettre aux directeurs des écoles secondaires pour leur demander de ne pas faire enseigner aux jeunes dont ils ont la charge qu’il faut simplement accepter le fait qu’ils sont homosexuels s’ils éprouvent une attraction homosexuelle. Aux Etats-Unis comme en France, en effet, le dénominateur commun de « l’éducation sexuelle » est la déculpabilisation : il s’agit de faire respecter à tout prix toutes les tendances qui se présentent à l’adolescence et encourager les jeunes à trouver leur orientation personnelle sans remise en question et sans jugement de valeur.
Les pédiatres américains estiment que cette manière de procéder encourage des jeunes qui sont temporairement dans une phase de confusion à propos de leur propre identité à s’installer dans une homosexualité qu’ils auraient probablement rejetée s’ils n’avaient pas été poussés à l’accepter.
Dans cette lettre le président de l’ACP, le Dr Tom Benton, explique :
L’adolescence est un temps de bouleversement et d’instabilité. Les adolescents éprouvent de la confusion à propos d’une multitude de choses, y compris l’orientation sexuelle et l’identité de genre, et ils sont particulièrement vulnérables par rapport à l’influence de leur environnement.
Des études rigoureuses démontrent que la plupart des adolescents qui éprouvent au départ une attraction homosexuelle, ou qui sont désorientés sur le plan sexuel, n’éprouvent plus de telles attirances lorsqu’ils atteignent leur 25 ans. Selon une étude ils sont près de 26 %, à l’âge de 12 ans, à ne pas avoir de certitude quant à leur orientation sexuelle, mais seuls 2 à 3 % des adultes s’identifient comme homosexuels. La majorité des jeunes qui se posent des questions à ce propos finissent donc par adopter une identité hétérosexuelle.
Même les enfants présentant un trouble de l’identité de genre (TIG – lorsqu’un enfant voudrait être du sexe opposé) perdent habituellement ce désir à la puberté, si leur comportement n’est pas renforcé. Les chercheurs Zucker et Bradley affirment que lorsque des parents ou d’autres personnes de l’entourage permettent à l’enfant de se comporter et d’être traité comme faisant partie de l’autre sexe, ou l’y encouragent, la confusion est renforcée et que l’enfant est conditionné pour la vie, une vie de douleur et de souffrance qui auraient pu être évitées. Même mus par les intentions les plus nobles, les écoles peuvent hélas jouer un rôle néfaste si elles renforcent ce trouble.
Lorsqu’on a affaire à des adolescents qui éprouvent une attirance homosexuelle, il faut absolument comprendre qu’il n’existe pas de preuve scientifique pour dire qu’un individu naît « gay » ou « transgenre ». Au contraire, la recherche la plus sérieuse aujourd’hui désigne des facteurs multiples – au premier plan sociaux ou familiaux – qui prédisposent les enfants et les adolescents à l’attraction homosexuelle et (ou) à la confusion à propos du genre. Il faut aussi absolument comprendre que ces états peuvent très bien réagir à une thérapie.
Tom Benton rappelle ensuite les conclusions de plusieurs études montrant que si l’on peut être génétiquement « prédisposé » à l’homosexualité, il ne s’agit en aucun cas d’une « prédétermination », le libre arbitre pouvant prendre le pas, tandis que les résultats de recherches scientifiques menées depuis 125 ans que la thérapie sur les individus voulant se débarrasser d’une attirance homosexuelle est souvent réussie, qu’elle ne présente pas de contre-indication, et que pris en tant que groupe, les homosexuels présentent un nombre significativement plus élevé de problèmes de santé physique ou mentale.
Parmi les adolescents qui revendiquent une identité « gay », on constate un risque plus élevé de MST, d’alcoolisme, de toxicomanie, d’anxiété, de dépression et de suicide. Fait encourageant, plus un collégien retarde le moment où il s’identifiera comme « gay », moins ils présenteront de risque d’être atteints de ces troubles. De fait, pour chaque année de retard, on enregistre une diminution du risque de suicide de 20 %.
Encourager les jeunes à « choisir » une identité homosexuelle de plus en plus tôt est donc néfaste.
A la lumière de ces réalités, il est clair que lorsque du personnel enseignant, plein de bonnes intentions mais mal informé, encourage des élèves à s’afficher comme « gays » et à « s’affirmer », il existe un risque sérieux de les enfermer à tort dans une confusion sexuelle qui peut être transitoire, et de les encourager à se lancer dans une forme d’expérimentation sexuelle. Cet « étiquetage » précoce peut conduire certains adolescents à adopter des comportements homosexuels dommageables qu’ils n’auraient pas choisi sans cet encouragement.
La santé optimale et le respect de tous les élèves ne pourront être atteints que si l’on respecte d’abord les droits des élèves et des parents à une information juste et au droit à l’autodétermination. L’école a pour rôle légitime de fournir un environnement sûr où chaque élève puisse de manière respectueuse exprimer ce qu’il est. Il n’appartient pas à l’école de diagnostiquer ou de tenter de traiter l’état médical d’un élève, et encore moins d’« affirmer » ce qu’elle perçoit comme étant son orientation sexuelle personnelle.
oui Jeanne, mais dans la plupart des cas, si l'homosexualité est partie inhérente de la personne, cette “négation gaie” ne les rendra pas plus heureux, et le fait de vivre cette sexualité, bien souvent non plus, car elle n'est pas reproductive.
Je pense que la prise de distance par rapport à la sexualité est en réalité saine pour tout le monde ! C'est à dire que l'enlisement dans la sexualité, même dite “normale” , au-delà d'un certain âge, est quand même bien ridicule.
La chasteté pendant de longues périodes fait du bien à tout le monde, hétéros compris, et cela vous oubliez, je trouve, de le souligner !
Tout chemin spirituel réel s'accompagne d'une diminution de l'emprise des sens.
Je veux bien en discuter avec vous , car je suis tout de même jusqu'à présent, la personne la mieux placée pour en parler.
Cordialement.
Le Goff