Comme en témoignent les nombreuses photos, il y avait du monde devant l’église Sainte-Rita (15ème arrondissement de Paris), le dimanche 4 septembre dernier. L’abbé Guillaume de Tanoüarn a célébré une messe selon la forme extraordinaire du rite romain auprès d’une assistance nombreuse. Le combat pour Sainte-Rita continue ! Les catholiques ne lâchent rien.
Comme l’a souligné l’abbé de Tanoüarn, dans le Metablog:
En ce jour où Teresa de Calcutta est canonisée, nous avons eu une magnifique messe devant Sainte-Rita murée. Si je peux essayer de caractériser cet instant, je dirais que malgré la beauté des chants, dont je remercie Kerim, Sophia et Morgane, ainsi que leurs amis, ce qui a caractérisé cette messe c’est le silence, un silence qui n’est pas vide, un silence qui est un appel, un appel au bien, un appel à l’élévation spirituelle dans un monde consacré au calcul et à la rentabilité. Sainte Rita continue. La communauté de Sainte-Rita recueillie et plus nombreuse que jamais devant l’édifice est un signe, le signe de la puissance de l’Esprit, qui, comme dit saint Paul dans l’extraordinaire épître d’aujourd’hui, “agit en nous infiniment au-delà de ce que nous demandons et de ce que nous pouvons concevoir”. Nous voulons faire ? Nous voulons agir ? Agissons en lui. Laissons le faire en nous, il nous mènera, tous, plus loin, bien plus loin que nous ne l’imaginons. C’est le mystère de la fécondité de l’Esprit, expérimenté par sainte Thérèse de Calcutta, dont la charité est encore agissante vingt ans après sa mort.
Dans un entretien à Présent, L’abbé de Tanoüarn est revenu sur la provocation dont les catholiques de Sainte-Rita ont récemment fait l’objet: il s’agit de cette vidéo où une personne qui récite le chapelet assène un coup de poing à un perturbateur:
L’affaire Sainte-Rita a été l’objet d’une tentative de récupération par des gens que j’appellerais volontiers des « catholiques radicalisés ». Une vidéo a fait le tour du net. Tournée en plein jour (pas du tout lors de nos manifestations), elle montre une dizaine de personnes à genoux et priant le chapelet devant Sainte-Rita et, au milieu de la prière, l’un des orants assénant un coup de poing mémorable à une personne de couleur qui passait par là. Ce groupe de catholiques radicalisés a un aumônier qui, sur le net, se fait appeler Mgr Mayol de Lupé (on voit où vont leurs amours). Ce sont eux-mêmes qui ont organisé la diffusion de la vidéo, narrant ce coup de poing en pleine prière, comme si c’était un exploit. Je veux bien que les policiers à Sainte-Rita aient eu l’initiative d’une violence maladroite (la photo de l’abbé Billot traîné par terre a fait le tour du monde), mais cela n’excuse pas le grand n’importe quoi de la violence gratuite, ni cette vidéo montrant un gros costaud abusant de sa force. Quant à nous, notre combat est légal, culturel et même politique s’il le faut, puisque la laïcité est en cause, mais nous ne voulons pas de cette violence gratuite et de ces vanteries déplorables.
Sources: Metablog.
Il y a une grande ferveur, la Sainte Messe dans la rue devant l’Eglise, ces photos sont très émouvantes, vive les Catholiques de Sainte Rita et tous ceux qui sont venus ! J’habite loin de Paris, j’aurai bien aimé être là aussi, mais je les soutiens par la prière.
À Perpignan, nous soutenons par la prière le combat pour la sauvegarde de ste Rita.
Des catholiques qui veulent le rester. Quel scandale !
Aujourd’hui, il faut pour avoir son lieu de culte, se convertir à l’Islam.
La seule différence, c’est la “manière”, selon se dit pape François.
Ce prêtre est simplement un prêtre catholique … on n’est pas habitué … mais quand on a la foi … c’est toute la différence. La photo du prêtre dans la rue devant la porte murée de l’Eglise Sainte Rita prise pendant l’élévation, le moment le plus sacré du Saint Sacrifice de la Messe, est à conserver et témoignera pour l’avenir de l’indifférence et de l’abandon des conciliaires qui sont responsables devant Dieu.
Cette photo est très symbolique, c’est l’église conciliaire vide, sans Dieu, sans prêtre et sans fidèles pour les avoir chassés et interdits d’entrée. C’est une horrible, photo en la regardant c’est l’histoire de l’Eglise depuis Vatican II et le Pape Paul VI, et cette haute palissade métallique devant qui cache l’entrée de l’église, c’est comme le mur de Berlin de sinistre mémoire, comme un baillon et une frontière infranchissable … mais tous ces mauvais se trompent et disparaîtront, comme ce mur, le Christ est là en liberté avec les Catholiques et le prêtre dans la rue pour le Saint Sacrifice de la Messe, ils sont venus prier et adorer ils ne l’ont pas abandonné et le Seigneur est avec eux. A Dieu rien est impossible.