Au mois de septembre, en semaine, l’Eglise fête trois fêtes mariales, la naissance de Marie, le nom de Marie et les douleurs de Marie. Moins solennelle que l’Assomption, la Nativité de Marie est fêtée le 8 septembre.
Comme la fête de Saint-Jean-baptiste, au mois de juin, la fête de la Nativité de Marie annonce l’aurore du salut. En effet, dans la prière, la naissance de Marie et sa maternité divine sont mises en relation. “Célébrons avec joie la naissance de la Vierge Marie, par elle nous est venu le Soleil de justice, le Christ notre Dieu” – antienne d’ouverture. L’Eglise de Jérusalem fut la première à honorer le souvenir de la Nativité de la mère de Dieu par une fête que Rome adopta sûrement vers la fin du VIIe siècle. Elle se répandit assez vite dans tout l’Occident, en France notamment. Au XIè siècle, saint Fulbert contribua pour une large part, à la diffusion de cette fête.
La lecture évangélique de la Généalogie du Christ attire l’attention sur l’enracinement de Marie dans le peuple de Dieu. La naissance de Marie est le signe certain des temps nouveaux. L’Ancien Testament touche à sa fin et trouve son accomplissement dans une alliance nouvelle et éternelle que Dieu conclut avec l’humanité. Le monde se réjouit de la naissance de Marie parce qu’elle annonce la venue du Christ Sauveur. Dieu lui a fait un don libre de la grâce. La joie est la note dominante de cette fête”.
Tous les âges disent bienheureuse la Vierge « qui a porté le Fils du Père éternel ». La liturgie des heures ne cesse de la saluer comme la sainte mère de Dieu.
Source Diocèse de Laval