Le patriarche œcuménique de Constantinople a-t-il trempé dans le coup d’Etat manqué ? C’est ce que dément l’agence Fides, suite aux soupçons du journal Aksam qui a depuis retiré son article, accusant également la CIA.
Vraie ou fausse, l’accusation n’est pas anodine pour un prélat chahuté dans ses propres rangs et qui a dû essuyer l’échec relatif du synode panorthodoxe. Pour le président Erdogan, suspect d’une tolérance étroite envers les chrétiens, le prétexte pourrait être bon, après la purge, de resserrer l’étau sur les infidèles chrétiens.
De plus en plus les mesures (concrètes et symboliques) d’Erdogan visent à le présenter en nouveau Sultan face à l’Etat Islamique.
Pour comprendre ce face à face entre deux entités politiques d’une même religion, nous vous invitons à lire cet article sur la prétention universelle de l’Islam.