Mgr Rivière se rend à Rome pour la canonisation de Mère Teresa, qu’il a connue à Marseille dans les années 1980. Mgr Rivière, alors frère de Jérusalem, termine ses études. Durant deux jours, le diocèse et la fraternité des moines de Jérusalem reçoivent Mère Teresa. Elle vient installer les soeurs de la fondation qu’elle est en train de créer à Marseille. « D’elle, émanait une douce lumière, comme une onde de tendresse, forte, inoubliable ». Mère Teresa, avant de partir, dira au futur évêque d’Autun : « vous, les frères de Jérusalem, vous êtes les icônes du Christ en pleine rue ».
Monseigneur Rivière a accompagné durant plusieurs années, à la demande des soeurs de la Charité, cette nouvelle communauté de Marseille. « Le soeurs n’ont vraiment rien : un sac, un sari de rechange et une Bible ». Mais elles ont « l’obéissance de la joie ». La simplicité : c’est « obéir à Dieu seul ». L’amour : il « suffit d’avoir vu Mère Teresa une fois. Dans chaque frère en humanité, elle entendait Jésus dire ‘j’ai soif’ ».
Pour Monseigneur RIVIERE (s’il lit ce message) !
Effectivement j’ai croisé Mère Térésa à Marseille, sur le Vieux Port vers les années 1980. J’avais mon bureau rue de la République et venait de déposer mon véhicule dans le parking de la Bourse. Elle était accompagnée de 2 soeurs et était complètement perdue. Je me reproche, toujours, de n’avoir pu l’aborder et de lui proposer de l’amener à l’endroit où elle devait se rendre. Qu’elle me pardonne ! Cela aurait un instant mémorable pour moi et je le regrette chaque fois que je pense à elle.