Un sondage accompagnant une émission télévisée de la chaîne néerlandaise NCRV a permis d’établir que 62 % des personnels soignants qui ont répondu à l’enquête sont d’accord avec la proposition selon laquelle les personnes présentant une déficience mentale devraient être obligatoirement soumis à une forme de contraception.
Sur les 10.000 soignants contactés par le biais des syndicats professionnels un petit millier a répondu en ce sens. Travaillant soit avec des déficients mentaux légers ayant des enfants ou désirant en avoir, ou avec des enfants de parents déficients, les personnes qui ont rempli le dossier proposé par l’organisme de sondage étaient 96 % à penser qu’il faut « décourager » les parents handicapés mentaux légers d’avoir des enfants lorsque l’expérience prouve qu’ils ne savent pas s’occuper d’enfants d’en avoir.
Loin d’être une proposition eugéniste marginale, l’idée a droit de cité sur une grande chaîne à heure de grande écoute et l’élue travailliste Marjo van Dijken a fait savoir qu’elle est favorable à la prescription obligatoire de contraceptifs injectés aux personnes en question.
Le projet était appuyé par des images montrant des foyers où les « coach » familiaux prennent peu à peu la main sur les parents biologiques et où l’on aboutit parfois à un placement des enfants dans des familles d’accueil.