L’archevêque de Rouen se dit prêt à enclencher une procédure de canonisation dans le délai imposé de cinq ans. Il indique qu’il «conserve précieusement les témoignages au sujet du père Jacques».
Avoir fait un miracle, condition généralement imposée par l’Église pour une canonisation, ne sera pas nécessaire :
«Pour les martyrs, leur fidélité devant la mort tient lieu de miracle».
Pour Mgr Lebrun, l’abbé, tué dans son église de Saint-Etienne-du-Rouvray, au pied de l’autel, peut légitimement être considéré comme un martyr.
«La mort du père Jacques Hamel est le témoignage ultime de sa foi en Jésus, qu’il a affirmée jusqu’au bout».
«La procédure de reconnaissance de la sainteté (…) ne peut commencer que cinq ans après la mort de la personne en cause». «Formellement, il appartient à l’évêque du lieu de la mort de la personne d’enclencher la procédure».
«Il y a une phase locale avec une enquête attentive sur la vie et la mort de la personne. Ensuite la cause est envoyée à Rome où elle est étudiée avant la décision du pape».