Mgr Georges Pontier déclare à La Croix :
Ce qui est étonnant, c’est qu’un tel acte a été commis non pas en ville, dans de grands rassemblements, mais dans un petit coin de campagne, une petite communauté chrétienne rassemblée le matin avec un prêtre de 85 ans, une poignée de fidèles autour de lui comme souvent aujourd’hui, qui célébraient l’eucharistie. Et ce geste diabolique d’égorger, et de séquestrer les autres… Cet acte atroce discrédite ses auteurs, quels qu’ils soient.
Quelle réponse y apportez-vous ?
Cet événement va donner à nos catéchèses devant les jeunes des JMJ un contenu réel. Nous ne sommes plus dans les idées : voilà dans quel état est notre pays, après les attentats de 2015, après Nice… Vous, les jeunes, dans quel camp allez-vous vous placer ? Comment allez-vous prendre votre part dans ce dialogue avec l’autre ?
Assassiner ne demande pas de courage, c’est de la folie. Mais il en faut du courage, pour bâtir la fraternité avec des gens différents de nous. C’est un chantier extraordinaire qui nous attend. Les générations précédentes ont eu à gérer des guerres. Nous voici confrontés à une nouvelle forme de guerre, jamais pratiquée chez nous.
Les chrétiens sont-ils une cible ?
Oui, mais les musulmans aussi. Ils sont plus nombreux à être tués par Daech que nous. C’est l’homme qui est en danger. Car ils tuent pour tuer et faire peur. Tout ce qui est différent d’eux, ils veulent l’éliminer. Ce n’est pas un projet pour le monde.
Quelles sont vos attentes à l’égard des musulmans ?
Qu’ils ne vivent pas dans la peur et dans la honte, mais nous aident à bien comprendre que ces actes ne sont pas compatibles avec l’islam, en le disant et en le vivant. Aucun Dieu qui a créé la vie ne peut nous demander de nous entre-tuer. Nous voulons marcher ensemble dans la confiance et le respect, construire des projets communs.
Monseigneur
Portez plainte contre le Coran afin que ce livre soit nettoyé de ses versets incitant par lecture littérale au meurtre, à la haine, devant un tribunal international, et si cela n’est pas possible que le livre soit mis au ban de l’humanité !
Là vous serez alors un vrai pasteur de troupeau des brebis catholiques, car les défendre est votre première mission, l’avez vous oublié ?