Sur le lieu où les terroristes ont massacré 22 personnes le 1er juillet dernier, quelqu’un a porté des fleurs dont une couronne anonyme portant l’inscription « Pardonnez-nous » en anglais. « Je crois qu’elle exprime le sentiment dominant ou dans tous les cas un sentiment très fort qui habite les bengalais après le massacre : la stupeur, l’incrédulité, la peur, la préoccupation pour soi et pour le pays mais aussi la sensation que ces jeunes ont également violé le Bangladesh et l’image qu’il a de soi. La perception de la réalité est désormais différente et pleine de gêne : nous sommes capables de cela ». C’est ce qu’affirme le Père Franco Cagnasso, PIME, missionnaire au Bangladesh, en réfléchissant sur la situation après le massacre
Le missionnaire, qui anime un blog intitulé « Eclats de Bengale » fait mention du jeune Faraaz Ayaaz Hossain, pris au piège par les terroristes en compagnie d’autres personnes et qui aurait pu être libéré parce qu’il avait su réciter des extraits du coran.
Lire l’article sur le site Fides