Le tombeau du Christ ceint d’échafaudages et de hautes palissades, son entrée surmontée d’un sas de sécurité, du matériel de chantier disposé à même les dalles usées du Saint-Sépulcre : c’est la scène, pour le moins surprenante, qui se présente aux yeux des pèlerins et touristes visitant la Basilique de l’Anastasis, à Jérusalem. Le tombeau du Christ fait en effet l’objet de travaux de restauration depuis le mois de mai dernier ; travaux financés en grande partie par les trois confessions majeures gardiennes du Saint-Sépulcre : l’Église catholique latine, -représentée par les Franciscains-, l’Église grecque-orthodoxe, et l’Église apostolique arménienne, lesquelles ont mené de concert de longues négociations avant de convenir de la tenue effective de la restauration.
L’édicule de marbre actuel, construit en 1809-1810, est en réalité la dernière des constructions qui se sont succédé depuis le IVe siècle sur le tombeau qui abrita le corps de Jésus, après sa descente de la croix. La structure avait très vite présenté des signes de faiblesse ; l’altération du mortier, les intempéries, la fumée des cierges ou encore le souffle dégagé par les nombreux touristes et pèlerins ont ensuite contribué un peu plus à sa fragilisation.
Source Radio Vatican