L’Homme Nouveau a consacré un dossier dans son dernier numéro sur l’atteinte à la liberté des écoles indépendantes. Anne Coffinier, présidente de la Fondation pour l’école, y publie une tribune dans laquelle elle affirme :
il est loin le temps où l’Enseignement sous contrat pensait le hors-contrat comme une forme révolue dont il n’aurait plus jamais besoin. Nos évêques, et même les personnels des directions diocésaines, savent désormais, alors que les pressions liberticides sur l’Enseignement sous contrat sont de plus en plus perceptibles, comme nous l’a par exemple montré l’affaire Gerson, qu’ils auront de plus en plus besoin du hors-contrat et qu’il est temps de le protéger avec vigilance.
Et en effet, nombreux sont les évêques, qui, à la suite du cardinal Ricard (voir ici), dénoncent ce projet liberticide du gouvernement socialiste.
Mgr Dufour, archevêque d’Aix, contacté par L’Homme Nouveau, confie :
« Je peux témoigner de la qualité du travail dans mes établissements hors contrat, le gouvernement n’a pas à s’en inquiéter, puisque je veille ! Après, existe-t-il des établissements qui mériteraient une plus grande vigilance ? Je ne sais pas ! Des écoles qui formeraient au radicalisme islamique ? Je ne sais pas ! J’ai entendu dire qu’il y a aussi, sur le plan du business, des écoles un peu fantômes qui cherchent à faire du profit, et que l’État devrait contrôler ». « Pour le moment, les établissements privés catholiques, qui réunissent 20 000 enfants et jeunes, sont la prunelle de mes yeux et je les visite tous régulièrement. Mais je peux comprendre, vu la situation de certains établissements, que des parents préfèrent avoir la liberté de choisir un établissement plus conforme à l’éducation qu’ils souhaitent donner à leurs enfants, sur plan chrétien et sur le plan de la qualité de l’enseignement. C’est pourquoi tout ce que je peux faire pour soutenir ces écoles hors contrat, je le fais. »
Mgr Cattenoz, archevêque d’Avignon, ajoute :
« En réalité, je pense qu’on s’appuie sur l’idée d’écoles radicalisées pour faire disparaître les écoles hors contrat et les racines chrétiennes. L’argument du gouvernement n’est qu’un argument de façade, une fuite en avant pour faire dire ce qu’il veut. Il veut simplement progressivement faire disparaître ces petites écoles. L’objectif est très clair : il est de faire disparaître toutes nos racines chrétiennes jusqu’aux dernières. On a vraiment l’impression que les socialistes, sentant qu’ils n’auront plus le pouvoir l’an prochain, s’empressent de faire passer n’importe quoi. Mais, pour moi il y a une règle de fond : les parents sont les premiers responsables de l’éducation de leurs enfants. Il doit y avoir une liberté d’éducation. Que la République ait un droit de regard sur les écoles, c’est normal puisque l’école est obligatoire pour tous, mais en dehors il doit y avoir une liberté absolue des choix pédagogiques pour les parents et les enseignants. »
A quand une mobilisation massive dans la rue pour défendre la liberté scolaire ?
Vous analysez juste ! Il est temps de se réveiller !
Assez de la chasse aux cathos et aux chrétiens.
J’ai entendu aux infos qu’il s’agissait aussi de mettre un frein aux enseignements des écoles indépendantes coraniques prônant le jihad et mettant notre sécurité en danger.
Mais placer sur le même plan écoles chrétiennes et écoles coraniques, c’est inacceptable !
Il est évident que Najat aura prévenu les écoles coraniques que cette mesure ne les concerne pas !
De toute façon plus pourri que ce gouvernement il n’y a pas on a à faire à des national-socialistes. De vrais dictateurs, ils massacrent les innocents à tour de bras, ils veulent tuer les vieux et les handicapés. etc etc etc .
Les libertés sont réduites un peu plus chaque jour etc etc
La liberté des parents de choisir l’éducation des enfants est un droit de l’homme. La “République” n’a qu’un rôle d’aide des parents. Certainement pas d’absorption.
La Déclaration universelle des droits de l’homme et la Convention sur les droits de l’enfant explicitent ce droit/devoir des parents. Ce sont des textes de droit positifs qui engagent la France et la communauté internationale.
Le gouvernement est donc dans l’illégalité lorsqu’il organise des écoles financées par les impôts et diffusant des opinions philosophiques particulières. Il viole ainsi la laïcité de l’Etat, d’une part et les droits/devoirs des parents et les droits des enfants d’autre part. Cette organisation viole aussi le 4e commandement.
Les dernières dispositions prises par ce gouvernement s’enfoncent encore plus dans l’illégalité et la violation des droits de l’homme.
Ce gouvernement totalitaire nage dans l’illégalité. Il faut le dénoncer. (Soit dit par parenthèse le préambule de la Constitution viole aussi les droits de l’homme).