Dans les colonnes de l’Homme Nouveau Philippe Maxence, se livre à une analyse plus profondément sereine du Brexit.
Loin des toupies déboussolées et des vierges effarouchées, Philippe Maxence revient sur la subsidiarité.
Pendant que des Français défilaient dans la rue contre la Loi Travail ou que les politiques occupaient la scène avec la comédie des Primaires, les Britanniques votaient. Sur un sujet sérieux !
Et malgré la pression politique internationale – d’Obama à Angela Merkel en passant par François Hollande – et celles des marchés financiers, ils ont décidé de sortir de l’Union européenne. Un vote historique ! Un vote qui n’annonce certes pas des jours faciles, mais un vote qui traduit malgré tout la reprise en main de son destin par un peuple, lassé de se voir dicter – de loin – ce qu’il doit faire.
Responsabilité et primauté du bien commun
À sa manière, ce vote traduit la réalité de la subsidiarité qui n’est pas une invention de l’Église catholique, même si c’est elle qui l’a formulée le plus précisément dans l’encyclique Quadragesimo Anno du pape Pie XI :
« On ne saurait changer ce principe si grave de philosophie sociale : de même qu’on ne peut enlever aux particuliers pour les transférer à la communauté, les attributions dont ils sont capables de s’acquitter de leur seule initiative et par leurs propres moyens, ainsi ce serait commettre une injustice en même temps que troubler d’une manière très dommageable l’ordre social que de retirer aux groupements d’ordre inférieur , pour les confier à une collectivité plus vaste d’un rang plus élévé, les fonctions qu’ils sont en mesure de remplir eux-mêmes ».
Le texte se poursuit par avec ce passage qui révèle tout le problème actuel soulevé par l’Union européenne:
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