La CEF a publié le document « Église en périphérie, le rapport 2016″, dans le cadre de la démarche « Église en périphérie ». Le rapport est accessible ici. Mgr Georges Pontier, Archevêque de Marseille et Président de la Conférence des Évêques de France, commente :
Ce document-étape fait le point sur ce chantier ouvert par la conférence des Évêques de France, voici environ deux ans. Le mot « périphérie » a été mis en valeur par le Pape François. Depuis, il accomplit son œuvre de « stimulant » pour contempler et accompagner l’œuvre de l’Esprit de Pentecôteauprès de ceux qui vivent « là où réside le mystère du péché, de la douleur, de l’injustice … là où sont toutes les misères. »
C’est le mystère de l’Incarnation : se faire proche, se faire l’un de ceux qu’on veut rejoindre pour les sauver. On ne sauve pas de loin. On ne se fait pas frère de loin. Jésus est né dans une grotte. Il a vécu 30 ans dans un village inconnu. Au cours de sa vie publique, il est resté loin de Jérusalem, dans cette Galilée des Nations, lieu de passage, de brassage, de diversité. Il s’est fait proche de ceux qui vivaient dans l’exclusion. Il se l’est fait reprocher par ceux pour qui pauvreté et misère riment avec délinquants, dangereux, pécheurs ! Lui parlait d’eux comme des premiers enfants du Royaume.
L’histoire de l’Église fourmille de belles figures qui se sont faites proches des plus pauvres : St Vincent de Paul en est un bel exemple. Mais il y en a tant d’autres ! Et aujourd’hui encore : Mère Térésa, Sœur Emmanuelle et un grand nombre de merveilleux « bons samaritains ».
Bien réellement, l’Église qui est en France aujourd’hui vit en périphérie. Elle se donne à voir, elle rejoint, accompagne, témoigne, porte l’Évangile. Elle y a le visage des petits, des souffrants, des exclus. On y parle le plus souvent le langage de la charité, de la solidarité, du soutien ! On y parle celui des initiatives ! On y parle celui de la confiance en Dieu présent au cœur des existences et des cœurs éprouvés … comme toujours !
À travers ces récits, sachons reconnaître la présence de Celui qui bâtit «l’Église en périphérie »
Mgr Pascal Delannoy, évêque de Saint-Denis et accompagnateur de ce projet, précise à la Croix que la société française (67 %) attend que l’Église soit davantage présente auprès des exclus de la société :
ce rapport montre que l’Église a bien sa place au sein de la société française et qu’elle est attendue, en tant qu’« experte en humanité » ; que les Français la perçoivent encore comme telle. Cette expertise, elle la tire de l’Évangile qui montre que tout homme est respectable car créé à l’image de Dieu. L’une des paraboles qui illustrent bien cette dimension est celle du Bon Samaritain : quand une personne blessée souffre, Jésus ne va pas l’interroger sur son identité culturelle, mais il la soigne, lui apporte secours. C’est cela la foi chrétienne : porter secours à toute personne qui en a besoin, quelle que soit sa nationalité ou sa religion.
Depuis trente ans, la société française a profondément changé : le taux de chômage a augmenté, les fractures sociales, aussi, une société multiculturelle a émergé. Certaines personnes, au sein de l’Église, ont su être attentives à ces mutations. Grâce à un charisme particulier, elles ont su répondre aux attentes qui en découlent en proposant des structures et des actions adaptées. Le croyant que je suis reconnaît aussi le travail de l’Esprit Saint. Qu’est-ce qui a ainsi fait que certains scouts de France ont voulu développer animer des jeux au cœur des cités ? Le fait qu’un jour, ces mêmes scouts ont senti l’urgence et la nécessité d’aller à la rencontre de ces personnes. Ce nouveau visage de l’Église, je le décrirais comme proche du public qu’il accompagne et n’ayant pas peur d’afficher son identité religieuse. Alors qu’auparavant, nous étions davantage dans la logique du « levain qui fait lever la pâte » dans une époque où la culture chrétienne était dominante, aujourd’hui l’Église, au cœur des périphéries d’une société multiculturelle, s’annonce clairement.
C’est quoi les “périphéries” ?
Il n’y a pas une culture chrétienne, mais des cultures chrétiennes (et autres). Pourquoi nos évêques ne respectent-ils pas la culture française ?
Mgr Pontier ne semble pas s’apercevoir que la foi chrétienne est universelle. Il ne semble pas non plus s’aviser que la nature est universelle. C’est la même nature partout. Lui, il se gargarise de la “diversité”.
« C’est le propre de la personne humaine de n’accéder vraiment et pleinement à l’humanité que par la culture, c’est-à-dire en cultivant les biens et les valeurs de la nature. Toutes les fois qu’il est question de vie humaine, nature et culture sont aussi étroitement liées que possible. » (Gaudium et spes)
Mgr Pontier fragmente l’humanité avec un vif contentement. Il oublie l’universalité de l’homme. C’est un “intégriste”, un maudit “intégriste”, un maudit “fondamentaliste” qui est obligé de lui rappeler cela. Un qui n’apprécie que la liturgie de saint Pie V. Une saloperie de fondamentaliste, quoi.
Mgr Pontier oublie la culture française. Mgr Pontier est-il français, oui ou non ?
Le pape Benoît XVI enseignait qu’il ne pouvait y avoir de société multiculturelle parce que, si j’ai bien compris, la société est fondée sur une seule culture qui conditionne la communication. (Voir son introduction à un livre de M. Marcello Perra) C’est une conséquence des constatations de Gaudium et spes.
Marseille, Saint Denis, la seule solution c’est pas un centime, tout le reste n’est qu’une perte de temps. Ils avancent depuis tant d’années avec ce masque …
« Il se l’est fait reprocher par ceux pour qui pauvreté et misère riment avec délinquants, dangereux, pécheurs ! »
C’est faux. Les juifs ne reprochaient pas à Jésus sa proximité avec les pauvres. Il lui reprochaient d’accepter la fréquentation des pécheurs. Sainte Marie Madeleine était riche, très riche. Mais elle vivait en concubinage avec un officier romain de sa classe sociale (les Romains ne distinguaient pas vraiment le mariage du concubinage, dit-on). C’est ce que lui reprochaient les pharisiens.
D’ailleurs dans la parabole du riche et du pauvre Lazare, le riche ne juge pas mal le pauvre Lazare. Non ! Il ne s’intéresse pas à lui. Il vit bien. Il est gentil avec tout le monde. Mais il ne pense pas au pauvre Lazare. Cette parabole, à ma connaissance, ne fut pas reproché à Jésus. Tous les juifs comprirent ce que Jésus voulait dire: ne soyez pas indifférent au sort de pauvres. Et ils l’approuvèrent.
D’ailleurs, ils étaient si peu méprisants pour les pauvres qu’ils prévoyaient une cotisation spéciale pour leur venir en aide dans le trésor du Temple (Mc 7,11).
Que l’on me cite une seule phrase de l’évangile où il est relaté que les juifs reprochèrent à Jésus sa proximité avec les pauvres que de plus, c’est le comble, ces imbéciles auraient assimilés à des délinquants.
Ce n’est pas parce que ce sont des juifs, dont certains étaient opposés à Jésus, et qui ont vécu il y a longtemps que l’on serait en droit de les diffamer.
Les juifs de cette époque sont nos maîtres. “Les scribes et les Pharisiens sont assis sur la chaire de Moïse. Écoutez-les.” (Mt 23,2)
Autre chose:
Mgr Pontier se félicite que les bons catholiques (pas les méchants intégristes fondamentalistes maudits) soient “au cœur des périphéries d’une société multiculturelle”. Être au cœur des périphéries est un exploit. Mais être “au cœur des périphéries d’une société multiculturelle”, c’est être où exactement ? J’aimerais que l’on m’explique. Déjà que la notion de “société multiculturelle” est contradictoire… La prose stratosphérique de Mgr Pontier conduit à nier l’unité de la race humaine sous couvert d’amour des pauvres… C’est du marxisme dans le fond ou du moins, ça y ressemble.
QUID des périphéries de l’ICRSP de Rennes ?
Les vieilles lunes des périphéries de la JOC “nous referons chrétiens nos frères” ont lamentablement échoué ! Le pourcentages d’évangélisation est faible et quelle est la religion enseignée ? ! L’assistanat l’emporte ; l’Eglise ONG a bonne conscience ! TVB!
“Ils inscriront sur leur églises : ici on mange mieux qu’en face et ils s’étonneront de ne récolter que des ventres !” ! (Bernanos cité de mémoire)
L’Eglise arrimée à un slogan qui appartient en propre à la théologie de la libération (cf Leonardo BOFF 1978) on se fout du monde !