Dans un communiqué, Mgr Aillet réagit au drame familial qui s’est déroulé hier, mardi 21 juin 2016, à Anglet. Il y exprime sa compassion à l’égard des victimes et appelle, à la suite du Père, à ressentir le besoin viscéral d’être au cœur du monde, dans nos familles et nos cités, la voix de l’Amour.
Bayonne, mercredi 22 juin 2016
Nous avons tous appris avec effroi et tristesse le drame familial qui s’est déroulé hier à Anglet, dans notre diocèse.
Je souhaite avant toute chose exprimer ma compassion à l’égard de cette femme et de ces deux jeunes filles, dont le meurtre nous bouleverse. Mes prières vont aussi à cet homme dont le désespoir et la souffrance nous invite aussi à la pitié.
Ce drame interpelle ; la mort de ces innocentes ne peut nous laisser indifférents.
C’est le drame d’une famille qui est détruite. C’est le drame d’un homme torturé au point d’anéantir ce qu’il avait de plus cher. C’est aussi un drame social, qui vient frapper les habitants de la ville d’Anglet et auxquels j’adresse ici toute ma solidarité.
Cette année, le pape François a invité les catholiques du monde entier à vivre un « Jubilé de la Miséricorde ». Je souhaite ainsi qu’au travers de ces tragédies qui frappent régulièrement notre société – et ce drame en particulier, les chrétiens fassent preuve d’une telle générosité qu’elle entraine leur compassion et leur pardon, à l’image de Celui auxquels ils croient.
+ Marc Aillet
Evêque de Bayonne, Lescar et Oloron
Voilà un évêque qui est à la fois un père, un pasteur et un serviteur, tous ceux qui attendent d’être servis par leurs ouillent feraient bien de prendre de la graine.Merci Mgr Aillet d’être un VERITABLE successeur des Apôtres
Texte : Je souhaite avant toute chose exprimer ma compassion à l’égard de cette femme et de ces deux jeunes filles, dont le meurtre nous bouleverse. Mes prières vont aussi à cet homme dont le désespoir et la souffrance nous invite aussi à la pitié…
Mgr Aillet exprime très bien le véritable sens de nos prières + + +
Ces drames trop fréquents devraient nous interpeler au nom de la solidarité humaine: que faire pour les éviter, pour les rendre plus rares ? Voire (est-ce trop espérer ?) pour qu’ils n’existent plus.
Déjà si on prêchait la dignité des enfants et leurs droits peut-être moins de ces drames ne se produiraient et les droits-devoirs des parents ? Mais je me doute qu’il y a tant à faire… ce n’est qu’une piste que je donne.